DANSE | SPECTACLE

Apparemment, ce qui ne se voit pas

21 Fév - 23 Fév 2012

La nouvelle pièce d’Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot explore les rapports multiples de l’individu à la ville et aux autres, du corps dansant à l’architecture. Prenant pour point fixe le corps mouvant, les deux chorégraphes se confrontent à une série de villes dont ils tentent de capter le mouvement.

Anne Le Batard, Jean-Antoine Bigot
Apparemment, ce qui ne se voit pas

«De Marseille à Copenhague, de Casablanca à Tunis, nous avons investi des lieux éloignés du regard, des espaces périphériques, comme décentrés. Nous partons du plus “petit”, du corps solitaire du danseur, puis nous provoquons sa rencontre avec un lieu. Nous y intégrons alors ses contraintes, observons ce que le paysage transforme et révèle, comment il devient à son tour un personnage unique. Chaque solo est filmé, dans toutes les villes, la danse devenant paradoxalement un repère, un point “fixe”. Une collecte minutieuse d’images (photos, vidéos) et de sons viennent compléter les matières de notre création pour raconter ce voyage. Que nous dira la danse du mouvement des villes?»

Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot

Anne Le Batard se forme à la danse contemporaine en France et en Belgique. Elle est interprète chez Karin Vyncke et Georges Appaix et mène en parallèle son propre travail de création.
Jean-Antoine Bigot découvre la danse durant ses études à l’ufraps (Paris v). Il est interprète auprès de Pierre Doussaint, Richard Mouradian, Karin Vyncke, Héla Fattoumi et Éric Lamoureux.
Depuis 1993, avec la création de leur compagnie Ex Nihilo, ils interrogent la danse dans sa relation à l’espace extérieur.

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