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Angle-mort

27 Mai - 12 Juil 2009
Vernissage le 05 Juin 2009

Le travail photographique proposé ici par Jean-Paul Matifat repose sur l’errance et le cheminement. Il décline un objet singulier que l’artiste nomme « Miroirs-Mondes », de grands miroirs convexes d’environ soixante centimètres d’envergure ronds ou rectangulaires, fixés aux murs ou accrochés à des poteaux.

Communiqué de presse
Jean-Paul Matifat
Angle-mort

Le travail photographique proposé ici par Jean-Paul Matifat repose sur l’errance et le cheminement. Il décline un objet singulier que l’artiste nomme « Miroirs-Mondes ».

Les « Miroirs-Mondes » sont de grands miroirs convexes d’environ soixante centimètres d’envergure ronds ou rectangulaires, fixés aux murs ou accrochés à des poteaux. Ils sont présents aux carrefours des chemins, sur les lieux de passages, aux entrées des propriétés.

Facilement repérables, ils sont souvent installés sur des panneaux rayés noir et blanc. Ces « Miroirs-Mondes » pourraient s’apparenter à de grands rétroviseurs urbains dont l’usage serait de pallier aux angles morts.

Point de seuil et point aveugle dans le paysage, ces objets qui se veulent pratiques et rationnels désigne cependant une réalité toute autre, révélant les signes du pouvoir, de la maîtrise et de la  surveillance. 

Photographiés invariablement par Jean-Paul Matifat tout au long de ses parcours ou de ses voyages depuis des années, le travail de prise de vue répond à trois conditions strictes : un recensement systématique de l’objet, un positionnement du photographe à la limite de l’image reflétée et un placement frontale devant le miroir.

Trois contraintes qui conditionnent la nature finale du travail ; le principe étant que l’objet photographié impose son propre point de vue et détermine de manière catégorique l’image captée. 

Ce travail  photographique constitue un inventaire méthodique du sujet, en pointant des logiques de contrôle et de régulation à travers une réalité plastique pleine de poésie, d’architecture, de territoire, de voisinage, de vie…    

Artiste plasticien, Jean-Paul Matifat travaille sur la notion  d’hétéronymie en art depuis 1982. Cette interrogation sur l’altérité se caractérise par une démultiplication de pratiques plastiques portées par des personnalités  multiples : Pierre-Louis Valence, Tusokh, Surtsey, Rosario Bianco, César Gargafi ou Vic Kirilove.

Vernissage
Vendredi 5 juin à partir de 19h.

Navette au départ de Paris (place du Châtelet) : départ de Paris à 18h. Réservation obligatoire au 01 60 35 46 72.

Horaires d’ouverture

Le mercredi et le samedi de 14h30 à 17h30.
Le dimanche de 10h30 à 13h et de 14h30 à 17h30.  Entrée libre. 

L’exposition sera exceptionnellement fermée les 13 et 14 juin en raison du marathon de Marne-et-Gondoire.

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