ART | EXPO

Des mondes construits

22 Nov - 23 Août 2020
Vernissage le 22 Nov 2019

L’exposition « Des mondes construits » propose au Centre Pompidou-Metz une relecture contrastée de l’histoire de la sculpture du début du XXe siècle à aujourd’hui. A travers une cinquantaine d’œuvres, de Constantin Brancusi et Alexander Calder à Robert Morris et André Cadere, sont abordées les multiples formes que revêt le médium jusqu’à ses limites.

L’exposition « Des mondes construits » constitue le quatrième volet de l’exploration thématique de la collection du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne au Centre Pompidou-Metz. Elle retrace à travers une cinquantaine d’œuvres majeures les recherches sculpturales menées par les artistes du début du XXe siècle à aujourd’hui.

« Des mondes construits » : la sculpture du début du XXe siècle à aujourd’hui

Plutôt que suivre un ordre purement chronologique, le parcours est rythmé par certaines des principales problématiques de la sculpture, comme le rôle du geste, présence, l’absence ou l’intégration du socle, le dépassement par la sculpture de la statuaire, du volume, de l’immobilité et de la gravité. L’exposition s’ouvre sur des pièces incarnant le geste primitif qu’est la sculpture directe dans la matière brute. La sculpture horizontale Nasse Wäsche Jungfrau II, réalisée en 1985 par Joseph Beuys dans un tronc d’arbre à peine dégrossi. Posée sur le sol tel un sarcophage, l’œuvre évoque l’archaïsme des objets votifs tandis que les monolithes Dolomit d’Ulrich Rückriem rappellent l’art des tailleurs de pierre.

D’Alexander Calder et Gerhard Richter à Donald Judd et André Cadere

La suite du parcours dévoilent des sculptures minimalistes comme Mirror vortex de Robert Smithson, 6 stehende Scheiben de Gerhard Richter ou encore une œuvre sans titre de Donald Judd qui présentent au contraire une finition parfaite et évoquent des pièces sorties d’usine, tout aussi anonymes mais semblant résulter de machines plutôt que d’un travail de la main.

L’exposition explore la sculpture jusqu’à ses confins avec la sculpture en suspension et en mouvement d’Alexander Calder, la sculpture graphique à la limite du dessin, celle, à la limite de l’architecture, de Kasimir Malevitch et enfin celle qui, cessant d’être un objet, bascule vers l’installation ou la performance. En abordant les multiples formes que revêt le médium, elle offre une relecture contrastée d’une partie de l’histoire de la sculpture des XXe et XXIe siècles.

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