ART | EXPO

Andre Butzer

31 Oct - 05 Déc 2009
Vernissage le 31 Oct 2009

Les figures des anciennes toiles d'Andre Butzer tendent à disparaître dans les nouvelles pièces présentées ici. Elles laissent place au «monde» qui les entoure ; d’un côté, des toiles denses de couleurs et de formes, de l’autre des compositions sur fonds gris d’où se détachent des lignes éparses et des formes géométriques simples, marquant le passage du figuratif à l’abstrait.

Andre Butzer
Andre Butzer

La galerie Xippas présente la première exposition personnelle en France de Andre Butzer, l’un des peintres les plus importants de la jeune scène allemande contemporaine.

Lors de son premier contact avec le travail d’André Butzer, le spectateur se trouve face une structure qui semble anarchique où les motifs se mêlent dans un chaos de couleurs éclatantes.

Influencé par la peinture néo-expressioniste allemande dans la lignée de Albert Oehlen et Werner Büttner, les œuvres d’Andre Butzer, souvent qualifiées d’«expressionnisme de science fiction», produisent une réalité artificiellement exagérée et aux formes parfois grotesques. De l’histoire de l’art à l’histoire des états, de Munch, Pollock, Baselitz, au National Socialisme, et de Siemens à Walt Disney, les références de Butzer à l’histoire américaine et allemande, à la politique contemporaine et historique, à la hiérarchie économique et sociale, à l’industrie du divertissement, la technologie et la science-fiction, sont innombrables.

Si à l’exemple des six peintures récentes présentées aujourd’hui à la galerie Xippas, l’œuvre de Andre Butzer tend vers une forme de plus en plus abstraite, celle-ci s’est construite sur un vocabulaire de formes et de figures très personnel. Les peintures plus anciennes d’André Butzer représentent un monde étrange inspiré par le dessin animé et dont les figures grotesques sont les habitants d’une planète imaginaire «Nasaheim» (nom formé de Nasa et d’Anaheim ville californienne de la banlieue de Los Angeles fondée au XIXe siècle par des familles allemandes et aujourd’hui siège de Disneyland). Ces figures sont le produit d’une culture de masse inventée qui pousse la déformation à l’extrême nous plongeant dans des allusions infinies.

Dans ces nouvelles peintures, les figures tendent à disparaître dans le fond pour laisser place au «monde» qui les entoure ; d’un côté, des toiles denses de couleurs et de formes, de l’autre des compositions sur fonds gris d’où se détachent des lignes éparses et des formes géométriques simples, marquant le passage du figuratif à l’abstrait.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Paul Brannac sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

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