ART | EXPO

Anamorphone

25 Avr - 24 Mai 2014
Vernissage le 24 Avr 2014

Charlotte Charbonnel imagine des dispositifs où la vibration sonore sert à matérialiser des jeux de forces et de tensions. Pour « Anamorphone », elle s’est emparée de la verrerie médicale et des objets conservés au Conservatoire du patrimoine Hospitalier de Rennes pour créer une installation sonore et un ensemble d’œuvres graphiques.

Charlotte Charbonnel
Anamorphone

Le travail de Charlotte Charbonnel fait ouvertement référence à l’empirisme et l’expérimentation scientifique. L’utilisation du verre et du métal, de fluides, de formes sphériques et paraboliques, renvoie d’ailleurs à un univers oscillant entre rétrofuturisme et parasciences.
Ses installations — le plus souvent des dispositifs techniques fonctionnels en mouvement ou devant être actionnés — font la part belle à l’objet. Dans ces dispositifs, la vibration sonore vient matérialiser et rendre perceptible des jeux de forces et de tensions.

Cette première exposition personnelle de Charlotte Charbonnel en Bretagne regroupe un ensemble d’œuvres graphiques et une installation sonore conçus par l’artiste durant sa résidence au Conservatoire du patrimoine Hospitalier de Rennes (CPHR).
Inspirée par les nombreux objets qui y sont conservés, et plus particulièrement par ceux en verre, l’artiste a imaginé une nouvelle installation composée de dizaines de modules sonores diffusant des fréquences pures dans de la verrerie médicale et qui, par accumulation, créent une composition aérienne.

Avec cette nouvelle œuvre intitulée Anamorphone, l’artiste développe une esthétique rétrofuturiste et parascientifique en parfaite adéquation avec l’univers technique hospitalier. Un univers qui réunit également des formes et matériaux récurrents dans le travail de Charlotte Charbonnel tels que la parabole et la sphère, le métal et le verre.

L’exposition propose également un ensemble d’œuvres graphiques largement inspirées d’une série de plaques histologiques. Ces petits objets au format similaire à celui d’une carte postale, présentent sur leur face, circonscrites dans un cercle, des photos de tissus humains prises au microscope.
De par leur aspect circulaire et le jeu sur l’échelle, ces images oscillent entre biologie et iconographie de planètes gazeuses chères au monde de la science-fiction et à la cosmographie.

«Anamorphone» s’inscrit dans une série d’expositions et de résidences dédiées au patrimoine scientifique et technique. Ce projet vise à la fois à la valorisation et la diffusion d’un patrimoine méconnu, mais également à tracer une histoire des arts sonores par le biais de l’histoire des sciences et techniques.

Vernissage
Jeudi 24 avril 2014 à 18h30

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