ART | EXPO

Analia Saban

17 Jan - 07 Mar 2009
Vernissage le 17 Jan 2009

Les oeuvres de Analia Saban se basent sur les compositions d’anciennes photographies en noir et blanc, à partir desquelles l’artiste imagine leur résultat en couleur. Comme en peinture, elle superpose différents calques de couleurs, pour reconstruire le spectre coloré.

Communiqué de presse
Analia Saban
Analia Saban

Praz-Delavallade Space II
10 rue du chefdelaville – 75013 Paris

A l’occasion de sa seconde exposition à la galerie Praz-Delavallade, Analia Saban présente une nouvelle série où elle s’intéresse au moment de la première confrontation entre peinture et photographie.

Même si l’obtention d’une représentation parfaite d’un objet deviendra désormais plus facile en photographiant qu’en peignant, la peinture a su garder sa supériorité en ce qui concerne la représentation de la couleur.

En terme de composition et de sujet, les premières photographies reprennent les genres picturaux classiques : natures mortes, nues et portraits. En s’attaquant à ces sujet classiques Analia Saban souhaite commenter les fondamentaux de la peinture : forme, couleur, texture et arrière-plan. Comment fonctionne et réagit la couleur? Comment tous ces différents éléments interagissent-ils?

Se basant sur les compositions d’anciennes photographies en noir et blanc, Analia Saban imagine à quoi elles ressembleraient en couleur. Comme en peinture, elle superpose différents calques de couleurs, pour reconstruire le spectre coloré. Cette façon de construire l’image se réfère également aux techniques de l’imprimerie.

A travers cet hybride entre la peinture, la photographie et l’imprimerie, Analia Saban tente de créer une nouvelle forme de représentation. Le résultat est une image en trois dimensions dont tous les éléments ont été éclatés et exposés en différentes couches : couleurs pimaires en transparence, touches de pinceau et toile.

Dans sa démarche, Analia Saban dissèque méticuleusement l’oeuvre d’art, elle défait ce qui a été soigneusement élaboré pour rembobiner le processus de sa création. Ce qui reste est une relique qui témoigne à la fois de l’oeuvre disparue et se propose comme le commencement d’une nouvelle élaboration.

Elle s’intéresse à ce qui constitue physiquement l’image pour comprendre ce qui permet à l’oeuvre d’exister. Pensant l’œuvre par strates, lignes directrices et densité matérielle, elle utilise différentes stratégies pour déconstruire l’oeuvre initiale et révéler à travers une nouvelle forme son processus d’élaboration.

critique

Annalia Saban. Living Color

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