ART | EXPO

Mon nom est personne

17 Fév - 22 Avr 2018
Vernissage le 17 Fév 2018

L’exposition « Mon nom est personne » dévoile au CNEAI, à Pantin, une installation d’Alexandre Périgot, fruit d’une recherche menée autour de l’anonymat et de la célébrité dans l’art. A travers plus de sept cents peintures, dessins, photographies, partitions de musique ou encore pièces de design anonymes et un film, Alexandre Périgot s’interroge sur le statut de ces œuvres et redonne au spectateur la seule autorité de son jugement personnel.

L’exposition « Mon nom est personne » au CNEAI, centre national d’art contemporain de Pantin, présente une installation d’Alexandre Périgot consacrée à la question de l’anonymat dans l’art.

Alexandre Périgot explore l’anonymat dans l’art

L’exposition « Mon nom est personne » est le fruit de la recherche menée par Alexandre Périgot autour de l’anonymat dans l’art et son corollaire, la célébrité. Elle dévoile une installation réalisée par l’artiste et composée d’un film tourné sur les lieux de l’exposition et de plus de sept cents œuvres d’art qui n’ont été ni signées, ni attribuées. Cet ensemble d’œuvres anonymes issu de cinq collections nationales s’étend du XVIe siècle au XXIe siècle et couvre de nombreux médiums et domaines : la peinture, le dessin, la photographie, la musique, l’architecture, l’artisanat et le design.

Le projet Mon nom est personne est né du constat effectué par Alexandre Périgot que les collections de la plupart des musées renferment un nombre important d’œuvres anonymes que, malgré leur grande valeur, les conservateurs hésitent à exposer en raison de cet anonymat. Est alors apparue la nécessité de créer une sorte d’encyclopédie ou de musée des anonymes.

L’installation Mon nom est personne redonne son autorité au spectateur

L’installation Mon nom est personne présente des peintures, dessins et photographies d’auteurs inconnus directement posés au sol, de telle façon que le visiteur circule au milieu d’elles comme parmi des posters vendus dans le métro ou des gravures chez un « étaleur » du XVIIIe siècle. A travers ces œuvres anonymes, Alexandre Périgot modifie la position du spectateur face à l’exposition : habituellement soumis au savoir qui lui est transmis, le spectateur retrouve ici son autorité et redevient seul juge. L’œuvre sans aucune caution d’auteur est mise à nue et le spectateur est rendu à son seul avis, entre ignorance et culture, compréhension et intuition.

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