DANSE | SPECTACLE

AKZAK

10 Fév - 10 Fév 2021
Vernissage le 10 Fév 2021 à partir de 15:00

Le rythme transcende les cultures dans le spectacle AKZAK des chorégraphes Héla Fattoumi et Eric Lamoureux. Le groupe de jeunes danseurs égyptiens, tunisiens, marocains et burkinabés font naître de la différence une dynamique commune.

Les chorégraphes Héla Fattoumi et Eric Lamoureux travaillent en duo depuis plus de trente ans. Tous deux dirigent actuellement VIADANSE, le Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort. Au cours de leur carrière, ils ont travaillé en collaboration avec de nombreuses figures de la danse contemporaine africaine, en Egypte, en Tunisie, au Maroc et au Burkina Faso. Leur dernier spectacle, AKZAK, rassemble douze jeunes danseurs originaires de ces différents pays, accompagnés du percussionniste français Xavier Desandre Navarre. Une représentation à destination des professionnels aura lieu à la Maison des arts de Créteil ce 10 février.

AKZAK : l’impatience d’une jeunesse reliée

Sur la scène recouverte de sable, douze jeunes femmes et hommes dansent en tenues décontractées et colorées en formant un groupe d’apparence bigarrée, à l’image de leurs nationalités différentes. Ils sont munis de bâtons, également de toutes les couleurs, qu’ils brandissent individuellement puis qu’ils relient pour créer des figures collectives.

Ces bâtons, qui passent de main en main comme des témoins, symbolisent le fait que la réalisation d’un objectif requiert toujours la contribution d’efforts individuels. Mais ces bâtons, qui sont en réalité des tubes sonores, émettent chacun un son précis.  Utilisés ensemble, ils produisent une mélodie polyphonique. AKZAK fait ainsi surgir une force commune de la multitude, une entente et une cohésion des singularités de chacun.

AKZAK : le rythme qui transcende les cultures

Le rythme est la force unificatrice du groupe des danseurs. « Le rythme traverse toutes les cultures, il s’actualise en fonction des différentes cultures », explique le chorégraphe Eric Lamoureux. Le titre « AKZAK » du spectacle est un terme turc qui, dans la musique ottomane,  désigne la combinaison « à contre-temps » des rythmes binaires et ternaires.

Le spectacle repose ainsi sur une partition particulière, qui explore des rythmes en trois, cinq, sept ou neuf temps, au lieu des habituels rythmes binaires en quatre ou huit temps. Il en résulte une cadence à la fois vive, dynamique et perturbante. Les danseurs se meuvent ainsi au rythme de différentes percussions : celles de leurs claquements de mains ou des battements de tambour et de caisses du musicien Xavier Desandre Navarre.

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