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Adrian Schiess

24 Juin - 27 Sep 2008
Vernissage le 24 Juin 2008
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Connu pour ses peintures au sol, Adrian Schiess présente ici des travaux verticaux. Les supports - toile de coton ou de lin, plaque d’aluninium, carton et Tergal - y sont aussi divers que les techniques - huile, acrylique, impression jet d’encre sur toile - pour cet artiste dont le "vis-à-vis est la nature".

Communiqué de presse
Adrian Schiess
Adrian Schiess

Des travaux verticaux
Le travail d’Adrian Schiess, qui se définit comme « un peintre conceptuel » dont le « vis-à-vis est la nature », est surtout connu, et particulièrement en France, pour ses « flache arbeiten », grandes plaques peintes posées sur des tasseaux, la plupart du temps au sol, rarement contre le mur, et donnant à voir dans leur matière colorée, souvent monochrome, l’espace qui les entoure.

Or, depuis douze ans, il travaille en parallèle des oeuvres qu’il présente verticalement, accrochées au mur comme des tableaux traditionnels. Les premières furent une série de neuf petites peintures sur aluminium réalisées en 1996, huit « couchers de soleil » et une « lune » qui seront visibles dans l’exposition.

Ces tableaux, dont la matière colorée plus ou moins dense est posée sur les supports les plus divers – toile de coton ou de lin, plaque d’aluninium, carton et actuellement voile de Tergal pour rideaux – ont des formats peu conventionnels. L’artiste en effet peut se laisser guider par les formes mêmes du support qu’il a sous la main.

Les techniques sont aussi diverses: de l’huile ou de l’acrylique ou encore de l’impression jet d’encre sur toile, retouchée ou pas à la peinture. Toutes portent des noms qui font référence à l’environnement naturel perçu par l’artiste selon les saisons, les heures de la journée (« Mimosas en hiver » ; « Coucher de soleil » ; « Eté » ; « Demilune »)…
Les impressions jets d’encre sur toile sont réalisées à partir de photographies de fleurs. Deux sont présentées dans l’exposition. Pour Adrian Schiess, ces oeuvres formalisent le lien entre tableaux verticaux et planches horizontales.

L’exposition au Parvis
Dans cette boite aveugle qu’est la salle d’exposition du Parvis à Ibos, Adrian Schiess présentera exclusivement des oeuvres verticales, jouant ainsi à y ouvrir des fenêtres. Adrian Schiess jouera avec la particularité du lieu, un centre d’art contemporain dans un centre commercial, et imagine un accrochage à l’atmosphère un peu «dillettante et bricolée» qui, captée par un premier regard distrait, se donnerait à voir comme celui de peintres du dimanche. Les mêmes oeuvres, présentées à Biot et à Saint-Etienne, proposeront évidemment des expositions très différentes et contrastées.

« Adrian Schiess développe ses oeuvres de peinture sur contreplaqué, sur bois, sur papier de riz, papier de soie et toute sorte de papier, sur du carton, de l’aggloméré, du métal, des matières trouvées, des produits synthétiques, des matériaux de synthèse, etc. Il fait du dessin, des esquisses, des notes, des croquis, des aquarelles et des gouaches, qui remplissent quantité de livres et de carnets.

Il occupe toute sorte de support et toute nature de matériaux. De même, il fait de la peinture à l’huile, à l’acrylique, à l’eau, à la cire, à la bombe, à l’encre, à l’encre de chine, au crayon de couleur, à la peinture industrielle, à la dispersion, à la laque, à l’émail, peinture à métaux, etc. Il fait de la photographie sur aluminium, sur plaque de bois, sur plaques de matériaux de synthèse.

Il fait de l’affiche et des oeuvres sur papier qui s’appliquent directement au mur ou sur toute sorte de surface existante. Il fait de la vidéo en bande, de la vidéo interactive sur moniteur, de la vidéo en projection et de l’installation vidéo, etc. Ses oeuvres les plus caractéristiques sont faites avec de la peinture métallisée sur plaques d’aggloméré enforcé de PVC, recouvertes de métal, ainsi que sur des matériaux nouveaux et des matières synthétiques.

L’espace propre à son oeuvre reste le long de cette exploration dans le temps, extrêmement restreint, rigoureux et strict. Inaltérable dans son fondement théorique, l’espace de l’oeuvre absorbe le noyau philosophique, la définition rationnelle, la conscience historique, la dimension analytique, le concept opérationnel et la nature propre à l’art dans une seule instance capable de fonder sans complaisance métaphysique ce qu’on peut appeler poétiquement « peinture » ou politiquement « la peinture même ». » Denys Zacharopoulos extrait de Capriccio, Adrian Schiess, l’oeuvre plate ed. Analogues, 2004

Biographie
Adrian Schiess est né à Zürich en 1959. Il travaille en Suisse et dans le Sud de la France depuis 1990.
Il a participé à de nombreuses expositions qui constituent aujourd’hui l’histoire de l’art contemporain et de la peinture. Il fut aussi l’invité du pavillon suisse à la Biennale de Venise en 1990. En 1993, il a présenté une exposition monographique au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. En 2007, le musée d’Indianapolis (USA) lui a consacré une exposition. Ses oeuvres sont présentes dans nombre de collections privées et publiques françaises et étrangères. Son travail est défendu par la galerie Nächt St Stephan-Rosemarie Schwarzwälder à Vienne.

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