LIVRES

Action restreinte n° 5 et 6 : États provisoires de la fiction

Un numéro double pour cette revue littéraire alternative qui s’intéresse au principe même de toute littérature : la fiction. Un retour aux sources qui dresse un état des lieux de l’inventivité et de la créativité d’auteurs et d’artistes (poésie, art brut, objets littéraires non identifiés) en marge du battage médiatique de quelques-uns. Avec des textes de Christophe Fiat, Jean-Luc Parant, Gertrude Stein, Jacques Jouet, etc.

— Directrice de la publication : Aurélie Soulatges
— Éditeur : Action restreinte, Paris
— Parution : 2005
— Format : 16 x 24 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 208
— Langues : français, anglais
— ISSN : 1638-7473
— Prix : 20 €

Présentation

Action restreinte, revue de littérature comparée qui laisse une place importante à l’art brut et l’art naï;f contemporains, fait paraître un numéro double consacré aux États provisoires de la fiction. Après deux ans d’existence et quatre numéros, la revue se propose de redéfinir la fiction qui est son objet même.

L’édito d’Aurélie Soulatges souligne de prime abord que la fiction dont il s’agit ici n’est pas entendue de manière anglo-saxonne comme synonyme de nouvelle ou de roman, mais est prise « dans son acception la plus large, révélant les potentialités qu’elle recèle, et qui renvoie à l’illusion, la feinte, la ruse, la tromperie, l’invention, l’irréel, l’utopie, la chimère, le fantasme, la vue de l’esprit, le mirage, la divagation, la fable, l’affabulation, l’élucubration, l’artifice, le mensonge, le doute ou la foi, et qui possède la faculté de traverser tous les genres et toutes les formes possibles ».

À l’heure où la grande majorité des romans s’affichent comme des documents sur, ou des témoignages, la fiction semble survenir ailleurs, dans la poésie, dans certaines formes d’art brut et d’art naï;f, ou encore dans des travaux qui ne peuvent pas être facilement étiquetés. Ce numéro donne à découvrir ces « résistances fictionnelles » dans toute leur diversité, se présentant alors comme une sorte d’anthologie provisoire et incomplète de la fiction contemporaine.

Le numéro accueille des textes d’auteurs et artistes reconnus tels que Michel Deguy, Franck Venaille, Marie Étienne, Hubert Lucot, Jean-Luc Parant, Joseph Julien Guglielmi, l’artiste Franck Marshall, Gertrude Stein, le grand écrivain portugais Maria Gabriella Ilansol ou le poète contemporain allemand Oswald Egger. Le numéro propose également les contributions d’écrivains et artistes plus jeunes, tels que Virginie Lalucq, Jacques Jouet, Florence Pazzottu, Véronique Vassiliou, Éric Meunié, Isabelle Caron, Dominique Quelen… ainsi que le comité de rédaction.

(Texte publié avec l’aimable autorisation d’Action restreinte)