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Actes du désert

15 Mai - 15 Juin 2009
Vernissage le 15 Mai 2009

A l’aide d’un appareil photo argentique, Gaëtan Viaris de Lesegno a capté la composition libre d’un danseur-chorégraphe, consistant à disséminer et/ou à faire disparaître l’ensemble des traces laissées la veille par deux peintres-calligraphes sur le sable du désert malien.

Gaëtan Viaris de Lesegno
Actes du désert

Sur une idée de Jean-Pierre Hamon, peintre-calligraphe.
Chorégraphie: Abdramane Diabate dit « Tosh »

Les « Actes du désert » ont vu le jour les 13 et 14 janvier 2006 dans le désert à la périphérie de Tombouctou au Mali. Deux peintres-calligraphes, deux photographes et un chorégraphe ont décidé de jeter leur dévolu par un ensemble ritualisé de signes (appuyé par des paroles en suspens) en un point de convergence entre le zéro et l’infini où cosmos et sacré, présence minérale à ciel ouvert et croyances fétichistes nouent et dénouent encore des rapports très intimes.

L’action a consisté pour les deux peintres à poser à l’intérieur d’un cercle immense ou à l’extérieur de ce dernier, tout au long de la journée, des signes ou figures libres, des idéogrammes et des écritures faisant référence à deux alphabets connus et pratiqués (songhaï et tifinagh), tantôt directement dessinés avec les doigts de la main sur le sable ou abandonnés selon la méthode du « dripping-sand » par un mouvement du corps entier, tantôt peints ou dessinés sur d’autres supports tels que le tissu tendu ou le papier.

Le déploiement chorégraphique qui a été envisagé en seconde partie s’est déroulé le lendemain sous la forme d’un solo.

L’action a consisté pour le danseur-chorégraphe à disséminer et/ou, dans la mesure du possible, tenter de faire disparaître l’ensemble des traces imprimées sur le sable par une composition entièrement libre qui s’est étirée sur une durée unitaire d’une trentaine de minutes en rapport à la ou les tonalité(s) thématique(s) choisie(s).

L’action a été dans le même temps saisie sur le vif par le photographe Gaëtan Viaris de Lesegno selon son sens de l’improvisation et de concertation, réalisé en noir et blanc avec un appareil argentique de format 24 x 36  de manière à ce qu’il puisse capter l’improvisation chorégraphique au plus près mais sans que cette captation ait pu à aucun un moment intervenir de manière directe sur le déroulement autonome du danseur.

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