ART | EXPO

À votre décharge

11 Fév - 16 Mar 2012
Vernissage le 10 Fév 2012

Conçu sous la direction de Christophe Boursault, À votre décharge se construit comme une chorégraphie à la violente poésie. Elle se donne à voir dans sa cohérence avec intégrité et radicalité.

Timothy Archer, Guillaume Bruère, Christophe Boursault, Marek Cihal, Raynald Driez, Carola Ernst, Habima Fuchs, Andrew Gilbert, Blaise Hanquet, Axel Heil, Secundino Hernández, Marcel Hüppauff, Julie Lorinet, Orlando Mostyn-Owen, Humberto Poblete-Bustamante, Eva Raeder, Aaron Ribeiro, Christoph Ruckhäberle, Lionel Sabatté, Markus Selg, Lucy Stein, Thomas Winkler, Ulrich Wulff
À votre décharge

Ils viennent d’Angleterre, d’Ecosse, des États-Unis, d’Espagne, d’Allemagne, du Chili, de Tchécoslovaquie et même de France. Ils sont vingt-trois à Marseille, ils étaient une vingtaine à Paris en 2009 et seront plus ou moins nombreux lors de leurs prochains rendez-vous. C’est un rassemblement à châssis variable avec un dénominateur commun: ils débordent de peinture!

Ils ont cravaché pour devenir artistes, chacun ayant suivi ou devancé une formation diplômante: des trajectoires diverses comme la Villa Arson à Nice, l’Academi of fine Art de Prague, les Beaux Arts de Bordeaux, l’Edinburgh College of Art, l’Universidad Complutense de Madrid ou la Freie Kunst HfBK de Hamburg. Pourtant au premier regard, on s’amuse à saluer les filiations, jusqu’au trouble, on les soupçonnerait de créer là, sous nos yeux, une école.

Il fallait un artiste tonitruant comme Christophe Boursault pour lancer à nouveau le cri de ralliement et prendre à sa charge l’organisation de cette tournée marseillaise. Cela nécessitait une bonne connaissance du terrain, acquise lors de ses mémorables coups d’éclat à Marseille.

Le résultat est une exposition énergique, pleine d’enthousiasme, où la peinture se propage sur toutes les cimaises de la galerie avec une vitalité qui contamine et s’éprend d’autres mediums, comme la vidéo pourvu que la figure y soit centrale et qu’elle agite; comme elle le fait au fil des salles.

Plus l’espace est grand, plus il y a du monde pour l’investir et le parti pris très XIXe siècle dans l’accrochage n’est pas sans rappeler un fondamental, c’est bien de peinture qu’il s’agit. Revendiquant la figure et son corollaire, le portrait évoque les relations humaines, ce qui fonde le collectif et qui est au cœur de ce projet.

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