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60 – 70 – 80

12 Sep - 25 Oct 2009
Vernissage le 12 Sep 2009

Exposition inédite au Château de Tours qui réunit les oeuvres d'une soixantaine d'artistes contemporains chinois les plus représentatifs des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt.

Communiqué de presse
Zhou Chang, Honghan Chen, Hongzhu Chen, Yun Chen, Jingyu Dai, Yongjiang Fang, Zhengquan Feng, Yan Guo, Zhiwei Hu, Ning Lan, Chunzi Li, Mingzhu Li, Guangming Li, Changlong Li, Yueling Li, Kailiang Li, Baomin Liu, Zhengyong Liu, Qiming Liu, Zhiyi Liu, Chunhai Liu, Shun Lu, Jie Luo, Wei Luo, Baoping Mo, Weikang Mo, Jun Mu, Lei Mu, Guangbian Piao, Jun Qiu, Hongwei Ren, Jingdong Shen, Lifeng Shi, Yong Shu, Zihan Su, Guanghua Sun, Unmask, Dongfu Wang, Pei Wang, Shengli Wang, Yong Wang, Kuo Wen, Liangyan Wu, Qiong Wu, Yang Wu, Jinmei Wu, Dewu Wu, Zhe Xiao, Bei Xie, Ze Xu, Xiaomeng Xu, Zhiwei Xu, Shuo Yan, Lu Yang, Fengli Yu, Zhuokuan Yu, Bin Zhang, Zhaohui Zhang, Qi Zhou, Yuechao Zhou
60 – 70 – 80

Avec 60 – 70 – 80 le Musée Sunshine de Pékin offre au public Français une occasion unique de découvrir et comprendre l’art chinois contemporains et ses grandes évolutions.
Cette exposition inédite qui à lieu au Château de Tours réunit des oeuvres d’une soixantaine d’artistes les plus représentatifs des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt.

A chacune de ces périodes, le contexte historique est différent ; les artistes s’y expriment donc aussi différemment. Ils sont à la fois les témoins et les acteurs de ces trois périodes de l’histoire contemporaine de la Chine : la Révolution culturelle, l’ouverture au monde, le développement de l’économie. A chaque époque, ses réformes et l’art qu’elle génère. L’exposition dessine aussi la politique de natalité, les relations tumultueuse des artistes avec le Parti, l’étranger, la création et le marché de l’art…

Les artistes des années soixante ont grandi avec la Révolution culturelle, ils sont des pionniers de l’art contemporain en Chine. Au cours de ces années, faites à la fois de d’adversité et d’enthousiasme envers la révolution, l’art dit «pur» est au service de la réflexion culturelle. A cette époque, les thèmes sont tout à la fois lourds et sombres. Les artistes prêtent beaucoup d’attention à la politique, la culture, l’humanité, la réflexion sur l’idéologie politique, philosophique et à tout ce qui transforme l’Art. Leur quotidien est celui d’un environnement dépressif et également de lutte. Ils veulent d’une part prémunir l’Art du pragmatisme et des intérêts capitalistes et, d’autre part, rétablir les fonctions de la critique artistique de l’humanité, tout en préservant la pureté de l’Art.

Les artistes des années soixante-dix sont nés à la fin de la Révolution culturelle et à l’ouverture au commerce mondial. La société des idéologies se transforme, peu à peu, en une société d’économie de marché. A cette période, la Chine voit apparaître la culture dite «populaire», voire «extraordinaire» La Pop Music, le rock, la permanente, le jean et tout ce qui est à la mode dans la culture occidentale, font fureur dans ce pays en plein développement. La création artistiques est alors axée sur la relation entre la mentalité rebelle et la transformation de la réalité propre à la culture et à la vie en Chine. Les artistes recherchent l’essence même de l’art contemporain et multiplient les thèmes absurdes, vides de sens et satiriques. Dans un même temps, les artistes prêtent plus d’attention aux chocs et aux problèmes idéologiques du peuple chinois, issus directement des mutations sociales et du développement économique. Des doutes, de l’absurdité et des émotions rebelles sont nés les expressions et la substance de l’Art de cette période.

Les artistes des années quatre-vingts ont grandi avec le développement, à grande vitesse, de l’économie chinoise. Les oeuvres sont alors très différentes de celles des deux périodes précédentes. La plupart des artistes sont ceux da la génération de «l’enfant unique». D’un côté ils ont une existence plutôt heureuse et ils reçoivent une éducation multiculturelle. De l’autre, ils s’écartent plus ou moins de la société réelle, de leur rôle familial et social. Paradoxalement, se dégagent d’eux une impression de supériorité, une mise au défi, mais aussi de l’impuissance à agir dans la société dans laquelle ils évoluent. Leur dilemme : obéir ou se rebeller ? Les artistes de cette période recherchent donc la personnalité et la liberté. Ils se passionnent pour la mode et la culture de la consommation de masse et ils sont sous l’influence de la culture des «cartoons». Ils s’expriment sur leur existence personnelle, en marge de la société, en soulignant l’individualité et la jouissance, la mélancolie et la dérision.
Les oeuvres de ces artistes de la nouvelle génération montrent l’idéologie et le mode de vie, uniques, des jeunes chinois d’aujourd’hui.

Le public découvre ainsi un «panorama» très large et significatif de la production artistique chinoise associant peinture à l’huile, sculptures, installations, photographies, vidéo, etc. L’an prochain, le «Sunshine Muséum de Beijing» accueillera à son tours des artistes contemporains français et, si le succès est au rendez-vous, une biennale pourrait s’installer à Tours et à Pékin.

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