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En effet, fauteuils, chaises, tabouret, table, luminaire, et lit de repos, ont été dessinés par des designers aussi réputés que Mies van Der Rohe, Le Corbusier, Charles et Ray Eames, Ron Arad ou Christophe Pillet. Leur valeur (entre 3 500 et 5 000 €) tient à leur place dans l’histoire du mobilier du XXe plus qu’au fait d’avoir appartenu à l’ancien Président de la République.
Quelques jours avant leur mise en vente, ils ont été exposés à l’hôtel Dassault où les amateurs ont pu les observer. Premiers et derniers instants de leur vie publique car il est probable que les acquéreurs seront des collectionneurs privés, car l’État n’a pas fait part de son intérêt ni engagé de procédure d’acquisition en partenariat avec d’éventuels mécènes. Étrange, tant design et mécénat sont à la mode en ce mois d’octobre, entre la promotion de l’exposition « Design en stock », la création d’une section design à la Fiac, et les avantages fiscaux de la nouvelle loi Mécénat.
Selon certaines rumeurs, cette vente devrait permettre d’effacer les dettes du fils de François Mitterrand, d’un montant approximatif de 750 000 €. Elle devra être prolifique pour permettre aux autres biens de la famille de faire l’objet d’une inscription au titre des Trésors nationaux.
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