LIVRES

20 ans de solos

Communiqué de presse
Michel Kelemenis
20 ans de solos

Grand studio, 20h30

Besame mucho
(2004), interprété par Caroline Blanc
Faune Fomitch (1988), interprété par Michel Kelemenis
Clin de lune (1993), projection vidéo, interprété par Michel Kelemenis
Kiki la rose (1998) interprété par Yanni Yin, danseuse au Ballet du Grand Théâtre de Genève
Aphorismes géométriques (2005) interprété par Caroline Blanc
Cadenza (2002) interprété par Christian Ubl

— Conception : Michel Kelemenis

À l’occasion du vingtième anniversaire de la compagnie de Michel Kelemenis, nous avons avec lui imaginé de remonter le temps, à travers les solos qu’il a composés tout au long de ces deux décennies.

Les premiers pas de l’artiste rendent hommage au danseur et chorégraphe russe Vaslav Nijinski. Suivent de nombreux solos, parfois au cœur d’œuvres de groupe, marqués par les magnétismes opposés  des musiques populaires et savantes. Sa fréquentation des compositeurs contemporains lui a valu d’être plus d’une fois commanditaire d’œuvres originales. «Évoluant principalement en tant que danseur au début de ma carrière,mon travail de chorégraphe est sans doute très marqué par le bonheur de se mettre soi-même en mouvement. Il y a cet enjeu d’être un performeur. Le solo devient un lieu de questionnement privilégié. Peu de fuites sont possibles, il n’y a pas de recours extérieur, de fausses questions. Je sais que je ne produis pas la même danse lorsque je suis soliste, lorsque je danse avec un autre interprète ou lorsque je fais danser quelqu’un. J’essaie de comprendre en quoi des corps différents génèrent des temps différents. La question du solo est une question sur l’altérité ; c’est comprendre ce que l’on est pour comprendre ensuite les autres.» 

Sa démarche de création est sous-tendue par le besoin constant d’interroger les correspondances subtiles ou explosives entre la danse et la musique. Il confronte obstinément sa recherche gestuelle aux écritures originales de compositeurs d’aujourd’hui, et trouve dans ce dialogue la virginité sans cesse régénérée d’une double réflexion où chacune des deux expressions, la danse et la musique, éclaire l’autre.

Une rencontre sera organisée à l’issue de la représentation du jeudi 27 mars 2008.

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