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En octobre 2004, la Chine avait refusé de travailler avec l’UNESCO, estimant que l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) était seule habilitée à réglementer les échanges internationaux de biens culturels (Écho du 17.11.04). Or, la France, qui est actuellement célébrée en Chine, compte parmi les principaux défenseurs de la convention internationale sur la diversité culturelle
Finalement, la Chine a participé à la réunion sur l’avant projet de convention sur la protection de la diversité des contenus culturels qu’organisait l’UNESCO du 31 janvier au 12 février. La France et la Chine se sont même accordées sur son objectif principal : « Permettre aux États de prendre des mesures de soutien en faveur de la diversité culturelle dans le respect de l’équilibre des échanges culturels et en conformité avec les normes relatives aux droits de l’homme ». L’avant projet de convention sera soumis aux 190 pays membres de l’UNESCO en octobre 2005.
La France clôt donc positivement ses sollicitations auprès du pays du « Soleil levant ». Le point d’orgue s’est situé le 4 février dernier lorsque Serge Lemoine, directeur du musée d’Orsay, se disait « très intéressé par un projet de centre culturel à Hong-Kong ».
Le projet prévoit le développement sur 40 hectares, de quatre théâtres, un opéra, des musées, des installations sportives et des espaces verts. Les concurrents sont nombreux et la polémique sur la sélection d’un consortium (les États-Unis et leur « sous-culture » en tête) est vivace.
Pour l’occasion, la France a utilisé sa plus belle arme : le prêt à la Chine de 51 chefs-d’œuvre des plus grands maîtres de l’Impressionnisme. Une telle exposition n’avait jamais été organisée à ce jour.
Leï;la Berrached
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