ÉCHOS
01 Jan 2002

15.09.05. Alcatel, mécène d’«Euro Visions» au Centre Pompidou

Le Centre Pompidou accueille pour sa rentrée artistique une exposition de photographies, élaborée en partenariat avec l’Agence Magnum. «Euro Visions» a su s’attacher les faveurs d’un mécène unique, et non le moindre, Alcatel.

Exposition itinérante, présentée dans toutes les capitales européennes, «Euro Visions» propose de faire découvrir au public les dix derniers pays récemment entrés dans l’Union européenne. Pour cela, dix photographes de l’Agence Magnum ont parcouru ces pays, adoptant volontairement le parti pris d’un regard, non pas ethnographique mais personnel. Ce projet a été soutenu et financé par le leader des réseaux de communication, Alcatel.
Ainsi, après avoir conquis le monde de l’art et sa loge de conservateurs de musées, la photographie suscite aujourd’hui un intérêt de plus en plus vif de la part des mécènes privés.

Cependant, peut-on imaginer un lien, ne serait-ce que ténu, entre le domaine d’activité de cette entreprise et la photographie? Un lien évident, répond Alcatel dans son communiqué de presse sur «Euro Visions», car «sans barrière de langue ou de culture, la photographie parle instantanément à chacun», à l’image des «technologies du numérique [dont elle est fournisseur] qui sont un moyen privilégié d’expression». Promouvoir la diversité culturelle et les échanges artistiques entre les communautés sont les mots d’ordre de cette démarche citoyenne.

Alcatel oriente depuis deux ans sa politique de mécénat en direction de la photographie. La remise d’un prix du meilleur livre de photographies au Festival International de Photographie de Pingyao, en Chine, est devenu une tradition. Professionnel jusque dans sa démarche de mécène, Alcatel a même transformé une ancienne cour intérieure au sein de son siège social à Paris en salle d’exposition, baptisée l’Atrium.
Au rythme de quatre manifestations par an, salariés, partenaires et clients de l’entreprise apprennent à aguerrir leur regard.

Chez Alcatel, technologie industrielle de haut débit et lenteur du regard qui scrute l’image se côtoient sans complexe.

Carole Boyer.

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