ÉCHOS
01 Jan 2002

15.01.07. Renaud Donnedieu de Vabres défend le «rayonnement de la culture française».

Le ministre de la Culture a répondu à la question d’un sénateur sur le projet du Louvre à Abu Dahbi. Il s’est défendu de remettre en cause «le caractère inaliénable des œuvres du patrimoine français». (ci-dessous, la réponse complète).

Réponse de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la communication, à la question d’Ambroise Dupont, sénateur du Calvados, lors de la séance de questions d’actualité au Sénat
Paris, le jeudi 11 janvier 2007

Monsieur le président, mesdames et messieurs les sénateurs, monsieur le sénateur Ambroise Dupont, pour le gouvernement de Dominique de Villepin auquel je suis fier d’appartenir, la culture fait partie de notre volonté de dialogue entre les civilisations de rayonnement, de fierté et de valorisation.

Il ne s’agit pas uniquement d’ailleurs de la valorisation des œuvres d’art, mais il s’agit de la reconnaissance du talent des équipes françaises, qu’il s’agisse des conservateurs, qu’il s’agisse des restaurateurs, qu’il s’agisse de celles et ceux qui ont la charge, le métier, la vocation et la passion de faire rayonner la culture de notre pays.

Oui, ce gouvernement, le président de la République a pris la décision d’installer le Louvre à Lens. Mais nous avons également pris la décision de répondre aux sollicitations extérieures dont nous sommes l’objet. Shanghaï;, Atlanta et demain Abu Dahbi, nous sollicitent pour faire rayonner les œuvres et les talents français, notre patrimoine et notre savoir-faire. Il n’est d’aucune manière question de remettre en cause les fondamentaux de la politique culturelle française, de la politique des musées.

Il ne s’agit surtout pas de remettre en cause le caractère inaliénable des œuvres du patrimoine français, mais de les faire circuler, de les faire rayonner partout dans le monde. Avec une durée d’exposition qui sera limitée, avec le fait que 5 % seulement de nos trésors sont exposés, les autres sont dans les coffres, et bien c’est une manière de valoriser l’image de notre pays. Grâce à l’arbitrage du Premier ministre, et je l’en remercie devant vous tous, les produits que rapportera ce rayonnement de notre musée français, de nos musées français, ne seront pas reversés dans la caisse générale du budget de l’Etat, mais seront affectés à des investissements pour les musées nationaux.

Nous sommes dans le gagnant-gagnant, il y a des esprits grincheux, et bien la force de notre politique culturelle c’est d’en assurer le rayonnement.

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