ÉCHOS
01 Jan 2002

12.10.06. Centre Pompidou : Communiqué de l’USPAC au 7e jour de grève

Au 7e jour, le mouvement se durcit et s’amplifie. L’Uspac, branche culture de la CGT, résume dans un communiqué les revendications et les résultats, jugés insuffisants.

Communiqué de l’Uspac-CGT (12 oct. 2006)

«Il faut le dire tout net : les négociations qui se sont tenues le mercredi 11 octobre sur près de 10 heures n’ont rien donné.

Par leur mépris, leur autisme et leur posture provocatrice, la direction du Centre et le cabinet du ministre portent l’entière responsabilité de cette situation et prennent le risque d’un durcissement considérable du mouvement.

Au cours de cette réunion, l’intersyndicale a fait encore une fois encore la démonstration des carences et des fautes de la direction quant au respect de la règlementation en matière d’hygiène et de sécurité. La direction n’a eu aucun argument sérieux à nous opposer. Elle a même reconnu explicitement la nécessité de stopper ces dérives par un texte signé du Président.

Lorsque l’intersyndicale a fait état service par service des besoins criants en effectifs (besoins estimés à environ 80 postes), la direction n’a pu qu’acquiescer.

Lorsque nous avons dénoncé le blocage durable et insupportable des carrières (en particulier pour les plus bas salaires) la direction n’a eu, là encore, rien à rétorquer.

Oui, mille fois oui, l’ensemble des revendications des personnels portées par ce mouvement sont justes et légitimes.

La mobilisation au Centre Pompidou ne cesse de s’amplifier. Les salariés qui savent que les projecteurs des médias sont tournés vers eux et que leurs collègues du ministère sont solidaires de leur action ne sont pas prêts à renoncer !

Renaud Donnedieu de Vabres, qui se fait régulièrement le chantre du dialogue social, est désormais au pied au mur.

La tutelle doit à présent assumer les conséquences de sa politique d’austérité budgétaire et de « management » d’un autre âge.

Le ministre et son cabinet doivent faire face au mécontentement et à la colère. Ils doivent impérativement revenir à la table des négociations avec de vraies réponses.

Ce matin, l’assemblée générale de Pompidou a rassemblé plus de 250 agents. A une écrasante majorité, ils ont voté la poursuite de la grève.

Paris le jeudi 12 octobre 2006»

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