Après l’Orangerie, le musée des Arts décoratifs rouvre ses portes à la suite d’importants travaux de rénovation. Libérée de son plancher métallique, la nef retrouve tout son volume, et profite de la libre circulation de la lumière. L’ensemble a fait l’objet d’une scénographie étudiée, confiée à plusieurs groupes d’architectes et de professionnels du milieu. La disposition des collections dans les balcons et galeries permet ainsi plusieurs possibilités de parcours. Outre le déroulement chronologique, le visiteur pourra opter pour la thématique des jouets, des bijoux, ou encore déambuler au fil d’une question comme «A quoi ça sert ?».
Des créations contemporaines temporaires et un système de rotation des oeuvres assureront quant à eux le dynamisme du musée. Disséminées dans le musée, dix period rooms replaceront les meubles dans leur contexte, en offrant au regard une pièce entière. Le visiteur pourra ainsi jeter un oeil curieux sur une salle à manger d’Eugène Grasset, ou l’appartement de Jeanne Lanvin, aussi bleu que le veut la légende.
Avant leur redisposition, 6 000 pièces anciennes (sauf une, qui conserve volontairement ses stigmates) ont subi un nettoyage attentionné, suivi d’une rénovation lorsque celle-ci se révélait nécessaire. Ainsi rétablis dans leur splendeur, les 150 000 objets s’offriront à la vue des visiteurs dès le 15 septembre.
Musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli, 75 001 Paris
www.lesartsdecoratifs.fr
Par Pascaline Vallée
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