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La Villa Médicis fut rachetée en 1801 afin d’y transférer l’Académie de France. Les artistes français, lauréats du prix de Rome y effectuaient un séjour de trois ans, pendant lequel ils devaient copier des œuvres classiques destinées à alimenter les réserves de l’État.
Le prix n’a été supprimé qu’en 1968, mais la Villa accueille toujours dans des conditions exceptionnelles des artistes lauréats d’un concours national. La durée du séjour varie de 6, 12, 18 ou 24 mois, sans obligation de copie, mais avec la nécessité d’accomplir un projet culturel.
Les disciplines se sont ouvertes aux arts culinaires, au design, à la télévision, à la photographie…
L’institution a su admirablement s’adapter aux évolutions du champ culturel. Les candidats (âgés de 20 à 35 ans) doivent être engagés dans la vie professionnelle et soumettre un dossier artistique.
L’artiste bénéficie de commandes publiques (le 1% artistique et les FRAC) et d’une promotion importante.
Ce succès ne serait rien sans le soutien du Ministère de la Culture, dont dépend la Villa.
Alors comment expliquer les mésaventures que rencontrent les autres résidences françaises d’artistes actuellement ?
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