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L’édition 2017 du prix de peinture de la ville « Novembre à Vitry », créé en 1969, réunit à la galerie municipale Jean-Collet les œuvres d’une quarantaine de jeunes peintres, reflet d’une peinture libérée de son histoire, et qui affirme sa modernité.

Le prix « Novembre à Vitry » témoigne de la modernité de la peinture

Sur les deux niveaux de la galerie Jean-Collet sont exposées quarante-quatre Å“uvres d’artistes émergents concourant pour le prix international de peinture « Novembre à Vitry». Ce prix annuel décerné par un jury d’artistes reflétant la diversité de l’art contemporain encourage la création artistique en réunissant de jeunes plasticiens.

Parmi les œuvres sélectionnées cette année, le tableau For the Worst de Maryline Beauplet-Dornic, réalisé à l’acrylique sur bois, témoigne d’une pratique qui accorde autant d’importance au processus de création qu’à l’œuvre finale. A travers sa peinture, Maryline Beauplet-Dornic questionne les propriétés et les gestes inhérents au médium en lui associant des formes et des objets qui lui sont étrangers.

De l’abstraction de Florent Girard au monochrome d’Arthur Fouray

L’œuvre Inventaire part 1 d’Émilie Duserre s’inscrit dans un travail par séries dont chacune est fondée sur un protocole. Autour d’un motif choisi, un préalable qu’elle s’impose, s’organise une variation. Ici, une forme rectiligne est minutieusement remplie de lignes verticales parallèles tracées au feutre, qui se côtoient jusqu’à former des rectangles colorés. Par la répétition, la simple ligne acquiert une expressivité insoupçonnée.

Le tableau intitulé La grue touche les étoiles de Florent Girard transcrit par son abstraction une incompréhension du réel : les motifs tracés sur la toile à la peinture à l’huile, à l’aérosol et à la glycéro, acquièrent une autorité propre, qui permet l’émergence d’images fortes, effectives et consistantes. Avec le tableau Genkins (Fluo), Arthur Fouray revisite la forme picturale historique qu’est aujourd’hui le monochrome. Cette étendue rouge peinte sur une toile de coton dont est visible le relief et l’aspect moelleux porte au delà du degré zéro de la peinture le geste radical et simple du monochrome.

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