ART | EXPO

Miraculorum

22 Mar - 19 Mai 2018
Vernissage le 21 Mar 2018

L’exposition « Miraculorum » à la galerie Camera Obscura, à Paris, lève le voile sur l’œuvre de plasticien du danseur et chorégraphe Josef Nadj. Dessins, cyanotypes et photographies captent le mouvement, l’énergie et les formes de la nature et révèlent des liens étroits avec la chorégraphie.

L’exposition « Miraculorum » à la galerie Camera Obscura dévoile une nouvelle facette de l’œuvre du danseur et chorégraphe Josef Nadj à travers des dessins, cyanotypes et photographies inspirés par la nature.

« Miraculorum » : Josef Nadj capte le miracle de la nature

On découvre à travers l’exposition « Miraculorum » des talents moins connus de Josef Nadj, chorégraphe et danseur internationalement reconnu, qui se révèle également plasticien et explore dans ce domaine divers médiums tels que le dessin, la photographie et la performance. La première partie du parcours présente des dessins à la mine de plomb de la série Les Corbeaux, placés en début d’exposition pour mieux souligner la place particulière qu’occupe ce médium dans l’œuvre de Josef Nadj.

Le dessin fut en effet son premier moyen d’expression artistique, qu’il aborda dès l’enfance et continue toujours de pratiquer assidûment. Les dessins Les Corbeaux ont été réalisés par Josef Nadj en se tenant debout au-dessus d’une feuille de papier et tournant autour d’elle pour y tracer des lignes abstraites, en une performance qui mêle étroitement le dessin et la chorégraphie.

Chez Josef Nadj, le dessin et la photographie sont étroitement liés à la danse

Aux dessins sont associés les photogrammes de la série Inhancutilitatem : des vues de plantes prises avec la technique primitive du cyanotype. De la même façon que les dessins transmettent les vibrations de la nature, le mouvement des herbes, le souffle du vent… les photogrammes fixent en un bleu profond les motifs et les matières naturelles.

La seconde partie de l’exposition présente des photographies inédites de Josef Nadj réalisées dans le cadre de sa préparation de l’œuvre Mnémosyne, un projet photographique et performatif qui sera créé le 21 septembre 2018, à la Biennale de la Danse de Lyon. Ayant collecté les restes de grenouilles écrasées et séchées, dispersées le long des routes l’été à Kanjiža, en Serbie, Josef Nadj en a exploité tout le potentiel expressif à travers des mises en scène, des chorégraphies de corps parcheminés qu’il a photographiées.

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