ART | EXPO

La ligne rouge

02 Déc - 27 Jan 2018
Vernissage le 02 Déc 2017

L’exposition « La ligne rouge » à la galerie parisienne Maïa Muller rassemble autour de la figure de Jean-Michel Alberola des œuvres récentes de jeunes artistes : Vincent Bizien, Fritz Bornstück, Io Burgard, Claudio Coltorti, Camille Fischer, Monika Michalko et Gretel Weyer. Peintures, sculptures et créations pluridisciplinaires explorent la ligne rouge entre les médiums, entre rêve et réalité, ou entre l’enfance et l’âge adulte...

L’exposition « La ligne rouge » à la galerie Maïa Muller, à Paris, réunit des peintures de Fritz Bornstück, Io Burgard, Vincent Bizien, Monika Michalko, Claudio Coltorti, les sculptures de Gretel Weyer et les œuvres pluridisciplinaires de Jean-Michel Alberola et Camille Fischer.

L’exposition « La ligne rouge » réunit autour de la figure de Jean-Michel Alberola des œuvres récentes de jeunes artistes

Les œuvres récentes de jeunes artistes contemporains, réunies autour de celle de Jean-Michel Alberola semblent toutes traversées par la même tentation de longer, explorer et parfois franchir une ligne rouge, celle qui sépare le rêve de la réalité, la folie de la norme, l’enfance de l’âge adulte ou encore le dessin ou la peinture de la sculpture.

Le tableau de Monika Michalko intitulée Diese schöne Liebe, die ohne Lüge war, s’intègre dans un travail pictural qui porte l’influence du modernisme classique de Kasimir Malevitch à Paul Klee, autant que des références à Joan Miró et aux créations plus récentes des frères jumeaux Gert et Uwe Tobias. De ses multiples inspirations, on retrouve dans les peintures sur panneau de bois de la Tchèque Monika Michalko le minimalisme, l’onirisme, les motifs graphiques et les visions très colorées.

Monika Michalko et Io Burgard explorent de multiples formes de ligne rouge

Le style pictural simple voire enfantin de Monika Michalko trouve un écho dans l’aquarelle sur papier No Tee-Shirt, réalisée en 2017 par Vincent Bizien. Mêlant dessin et fragments textuels, l’œuvre est le fruit de l’incontrôlable hypersensibilité de l’artiste qui transcrit par ces traces énigmatiques sur le papier ses émotions et perceptions. Simplicité du trait, minimalisme et couleurs vives se retrouvent également dans le dessin à la gouache Bouge, la figure de proue d’Io Burgard. Celle-ci s’inscrit dans une pratique qui confère, par l’utilisation de résine et de plâtre, une dimension sculpturale au dessin.

C’est à travers la sculpture, par la céramique et le bois gravé, que Gretel Weyer explore quant à elle d’autres sensations ambigües qui appartiennent au monde de l’enfance. Ses réalisations se nourrissent de l’imagerie associée à l’âge tendre pour en matérialiser les croyances, les peurs et les fascinations.

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