ART | EXPO

Hervé Fischer et l’art sociologique

15 Juin - 11 Sep 2017
Vernissage le 15 Juin 2017

L’exposition « Hervé Fischer et l'art sociologique » au Centre Pompidou retrace le parcours d’Hervé Fischer. Des années 1970 à aujourd’hui, ses œuvres multimédia témoignent d’une réflexion philosophique, éthique et économique sur notre société.

L’exposition « Hervé Fischer et l’art sociologique » au Centre Pompidou revient sur la carrière de l’artiste multimédia Hervé Fischer des années 1970 à aujourd’hui. Une carrière partagée entre art sociologique, art numérique et peinture et nourrie par une réflexion sur notre société.

Hervé Fischer, de l’art sociologique aux arts numériques

Le parcours de l’exposition retrace celui d’Hervé Fischer, depuis les Å“uvres fondée sur la notion d’art sociologique qu’il a réalisées au début des années 1970 jusqu’à ses grandes peintures récentes, en passant par les Å“uvres relevant des arts numériques auxquelles il s’est consacré dans les années 1980.

Divisée en trois parties thématiques, l’exposition rassemble une sélection d’œuvres réalisées entre 1971 et 2016. La première salle présente les œuvres créées par Hervé Fischer entre 1971 et 1983, période pendant laquelle il s’intéresse aux rapports entre l’art et la société. Ces œuvres qui interrogent le fonctionnement idéologique de l’art témoignent de ses prises de position contre l’élitisme qui domine dans le milieu artistique.

Hervé Fischer : une réflexion philosophique, éthique et économique sur notre société

L’œuvre intitulée Essuie-Main / Hygiène de l’art est composée d’une bande de vinyle transparent accrochée à un dévidoir à essuie-mains et sur laquelle sont inscrits des motifs sérigraphiques représentant des mains, invitant à se servir de l’œuvre comme d’un essuie-main. Les destructions de ses propres Å“uvres d’art s’inscrivent dans une démarche qu’il a enjoint d’autres artistes à reproduire par un appel à la déchirure. Les Å“uvres de cette période, peintures et sculptures, sont traversées d’éléments récurrents comme les panneaux de signalisation, les pilules, les bannières ou encore les pages de quotidiens. Elles explorent les clivages culturels, sociaux et politiques en mettant en lumière les obligations, les interdits et les orientations qui nous ont imposés.

La deuxième salle est consacrée aux technologies numériques auxquelles Hervé Fischer s’intéresse à partir du milieu des années 1980 à travers des œuvres traversées des icônes de l’ère digitale . Le tableau intitulé La Société de consommation, Nature Morte représente un amoncellement de codes barres, symbole des structures numériques qui régissent chaque domaine de notre quotidien. Une série d’œuvres relevant du « fauvisme digital » reprend les couleurs saturées du numérique. Ce corpus d’œuvres témoigne d’une pratique artistique qui est toujours directement lié aux recherches théoriques d’Hervé Fischer. Dans la dernière salle, le projet ART on Air met l’accent sur la communication active chère à l’artiste et met en place une interactivité avec le public autour des réseaux sociaux.

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