ART | EXPO

La Cage aux Fauves

16 Mar - 21 Avr 2018
Vernissage le 15 Mar 2018

L’exposition « La Cage aux Fauves » à la galerie marseillaise Double V réunit cinq jeunes artistes, Coraline de Chiara, Florent Groc, Alexandre Benjamin Navet, Johan Papaconstantino et Ludovilk Myers, qui confrontent leur peinture à l’héritage du fauvisme.

L’exposition « La Cage aux Fauves » à la Double V gallery, à Marseille, invite cinq jeunes peintres, Coraline de Chiara, Florent Groc, Alexandre Benjamin Navet, Johan Papaconstantino et Ludovilk Myers, à revisiter l’héritage du fauvisme.

« La Cage aux Fauves », une exposition qui revisite le fauvisme

L’exposition, la première exclu­sivement consacrée à la peinture présentée à la Double V gallery, se devait de rendre compte de l’attention particulière qu’elle porte aux ar­tistes émergents, tout en rendant hommage à ses racines méditerranéennes. C’est chose faite avec le projet de « La Cage aux Fauves », une carte blanche offerte à cinq jeunes artistes de confronter leur univers personnel au style des fauves, courant de peinture français du début du XXe siècle caractérisé par l’audace de ses recherches chromatiques, fondées sur l’instinct.

Réalisées spécialement pour l’occasion, les Å“uvres de Coraline de Chiara, Florent Groc, Alexandre Benjamin Navet, Johan Papaconstantino et Ludovilk Myers, présentent diverses interprétations singulières de références communes empruntées au fauvisme : les couleurs pures et vives étalées en larges aplats, l’expressivité violente, les terri­toires du Midi…

La peinture de Florent Groc, Coraline de Chiara et Johan Papaconstantino se confronte aux fauves

Les peintures de Florent Groc abordent le paysage en reprenant l’utilisation de la couleur caractéristique des fauves comme une donnée indépendante de ce qu’elle représente et donc du réel. Construits par aplats comme les pièces d’un puzzle ou comme des éléments de décor qui découpent l’espace, ces paysages revêtent un aspect théâtral propice à la narration et au mystère.

Chez Coraline de Chiara, la peinture permet d’effectuer des aller-retour dans l’espace et le temps : s’inspirant de vieux livres, la plasticienne réinvestit, transforme et actualise des périodes passées et des images oubliées en se jouant de leur origine. Comme les peintures des fauves, les dessins d’Alexandre Benjamin Navet, qui représentent sa collection de céramiques dans un décor théâtral, offrent une immersion dans une profusion de couleurs vives.

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