ART | EXPO

Collection particulière

18 Juin - 07 Août 2016
Vernissage le 18 Juin 2016

L’architecte René Mathy-Gallot expose aux Bains-Douches sa collection de tableaux de Jean-Pierre Maury, constituée au fil de quarante-cinq ans d’amitié avec le peintre. Plus de soixante œuvres de petit format témoignent d’un travail théorique exigeant autour de l’abstraction géométrique.

Jean-Pierre Maury
Collection particulière

L’exposition «Collection particulière» présentée aux Bains-Douches est la collection de tableaux de Jean-Pierre Maury que l’architecte et collectionneur René Mathy-Gallot a rassemblée depuis 1972.

Devenu ami de Jean-Pierre Maury après l’avoir rencontré dans son atelier à Bruxelles en 1972, René Mathy-Gallot lui a acheté quatre tableaux de vingt-six centimètres de hauteur. Ainsi débutait une collection qui se caractériserait par les petits formats et les notions de mouvement et d’évolution continue. L’artiste et le collectionneur décidèrent que chaque nouveau tableau déterminant de Jean-Pierre Maury, et dont la hauteur ne dépassait pas vingt-six centimètres, intégrerait la collection de René Mathy-Gallot. La collection réunit aujourd’hui plus de soixante œuvres et offre un vaste panorama rétrospectif sur l’œuvre de Jean-Pierre Maury et son évolution.

La démarche plastique du peintre, souvent construite par séries, permet une réception directe et intuitive, et une interprétation plus analytique de son œuvre. Elle est influencée par la théorie informationnelle de la perception esthétique selon laquelle tous les phénomènes esthétiques peuvent être mesurés de façon statistique.  Chez Jean-Pierre Maury, l’abstraction géométrique obéit à des théories précises sur la division des surfaces et l’agencement des signes, elle respecte des contraintes et des règles strictes à visée méthodologique. Pourtant, chaque tableau bénéficie d’une pleine singularité esthétique.

L’exposition met en évidence le développement de la réflexion à l’œuvre chez Jean-Pierre Maury. En 1978, sa recherche plastique débute avec une figure minimale: le croisement de deux lignes. A partir de ce motif élémentaire, sa démarche s’approfondit tout en l’épurant. Le refus du superflu et de l’effet décoratif ne privent pas les œuvres d’une approche esthétique sensible.

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