ART | EXPO

Chalet Lost History

13 Déc - 21 Fév 2004
Vernissage le 13 Déc 2003

Envelopper la galerie pour en faire un chalet, aux murs recouverts de textes agrandis, coupés, réduits, transformés et collés que Hirschhorn a acheté à l’écrivain Manuel Joseph. Réflexion sur l’histoire et l’appropriation.

Thomas Hirschhorn
Chalet Lost History

Le «Chalet Lost History» ambitionne d’envelopper complètement la galerie en la transformant en un chalet. Le «Chalet Lost History» se dote de textes intégrés dans l’œuvre même. Les textes de Manuel Joseph seront agrandis, coupés, réduits, transformés, collés de telle façon que les murs ne fassent plus qu’un avec les textes. «Lost History» est le nom de ce chalet, il est aussi le véritable programme du projet. L’histoire est perdue. L’histoire a toujours été volée, pillée, saccagée. Thomas Hirschhorn a encore devant les yeux ces images de pillages à Bagdad, les gens sortant du Musée Archéologique d’Irak avec des frigidaires, des climatiseurs, des meubles, des plantes et avec des objets anciens, historiques, archéologiques. Les textes d’un auteur sont aussi des textes perdus, pillés, volés. Ce sont des textes libres qui acceptent d’être pillés, volés, saccagés, perdus. Les démarches de Manuel Joseph et de Thomas Hirschhorn sont parallèles, comme le voleur de frigidaires et le voleur de statuettes. L’artiste veut qu’il y ait beaucoup à lire dans «Chalet Lost History», qu’il y ait des mots isolés, des phrases amputées, des morceaux de textes éparpillés. Tout comme le voleur de statuettes ou de frigidaires qui n’emporte avec lui qu’un fragment de l’histoire, le visiteur du chalet n’emmènera que des morceaux des textes.
Extrait de la présentation du projet «Chalet Lost history» de Thomas Hirschhorn.

Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Géraldine Bloch sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.

critique

Chalet Lost History

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