ART | EXPO

Ce qui nous tient, ce à quoi nous tenons

07 Avr - 26 Juin 2018
Vernissage le 07 Avr 2018

L’exposition « Ce qui nous tient, ce à quoi nous tenons » à la galerie du Granit, à Belfort, réunit les œuvres d’une vingtaine d’artistes contemporains : des installations, des photographies, des vidéos et des performances qui explorent les multiples formes du faire ensemble, du commun qui constitue la société.

L’exposition « Ce qui nous tient, ce à quoi nous tenons » à la galerie du Granit à Belfort rassemble des installations, photographies, vidéos et performances d’une vingtaine d’artistes contemporains autour de la notion du commun.

« Ce qui nous tient, ce à quoi nous tenons » explore la notion de commun

L’exposition s’inscrit dans le cadre de la saison « Et, toujours, ils tiennent le monde », organisée autour d’un cycle d’expositions en trois actes traversé par une logique transversale. Sous les titres « Brouhaha », « Désirer un coin de soi-même inconnu » et aujourd’hui « Ce qui nous tient, ce à quoi nous tenons », se déploient des bribes de récits, de fictions, de situations, de faits, de gestes et de formes qui ont en commun de rendre compte de la situation du monde en tant que théâtre.

Le projet Tant que je vous parle ce n’est pas une frontière, débuté en 2017 par Sébastien Rémy et toujours en cours, se déploie à travers un ensemble de documents, des extraits d’écrits, de films, de conversations, qui représentent des essais non aboutis de communication, des moments où l’échange verbal atteint sa limite. L’œuvre intitulée Voir ce qui est dit de Camille Llobet est composée de deux films-performances dans lesquels l’artiste révèle les liens qui existent entre deux langages a priori antagonistes : celui d’un chef d’orchestre et la langue des signes.

Films-performances de Camille Llobet et Jérémy Laffon, installation de Sébastien Rémy

Mêlant installation in situ, performance et vidéo, l’œuvre Woodfoot de Jérémy Laffon dévoile un match de foot sur un terrain tracé en pleine forêt. Dans ce contexte inapproprié, où la surface de jeu est envahie d’arbres et d’autres obstacles naturels, deux équipes doivent s’affronter dans un match-performance aux allures de défi absurde où les contraintes topographiques l’emportent sur les règles du jeu.

La pièce Audience des chorégraphes Annie Vigier et Franck Apertet, réunis depuis 1994 sous le nom Les gens d’Uterpan, s’inscrit dans un travail expérimental autour des normes qui régissent la danse et le spectacle vivant. En explorant les limites du corps et de la représentation, ils redéfinissent les modes d’apparition, de création et d’interprétation de la danse, ainsi que la place du danseur en tant qu’interprète et celles du spectateur et du chorégraphe.

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