ART | EXPO

Jam Tartine

17 Mar - 29 Avr 2018
Vernissage le 17 Mar 2018

L’exposition « Jam Tartine » réunit aux Bains-Douches d’Alençon les dessins de Boris Beaucarne, Anthea Lubat et du duo Mrzyk & Moriceau, des œuvres qui ont en commun de jeter des ponts entre l’univers graphique et l’univers musical.

L’exposition « Jam Tartine » aux Bains-Douches, à Alençon, réunit quatre dessinateurs dont l’univers et l’art entretiennent un rapport étroit avec la musique : le couple d’artistes Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau, Boris Beaucarne et Anthea Lubat.

« Jam Tartine » : une expo en forme de session d’improvisation de dessinateurs

L’exposition « Jam Tartine » a été conçue comme une séance d’improvisation où les musiciens ont été remplacés par des dessinateurs. Une idée qui n’a rien de saugrenu tant les artistes présentés lient leur pratique du dessin à la musique. Ainsi Mrzyk & Moriceau, couple d’artistes français composé de Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau, déploie en noir et blanc des visions pop d’une grande force visuelle, qu’il met parfois au service de musiciens. En témoignent les clips qu’ils ont réalisés pour Sébastien Tellier, Philippe Katerine ou encore le groupe Air, où leurs dessins suivent le son en favorisant les sensations plutôt que la narration.

Mrzyk & Moriceau, Boris Beaucarne et Anthea Lubat jettent des ponts entre dessin et musique

Les dessins de Boris Beaucarne, réalisés au stylo-bille ou au transfert sur papier, mêlent figures issues de la culture populaire, scènes de vie, griffonnages et mots, le tout se télescopant dans un joyeux pêle-mêle à la manière de couvertures de cahiers d’étudiant. Ils sont le fruit de séances proches de l’atmosphère de studio de répétition, multipliant les notes prises à chaud, les improvisations et les effets d’écho.

Chez Anthea Lubat, le dessin se situe au croisement de différentes techniques et domaines de connaissance, pour donner naissance à un univers onirique et quasi fantastique. Les formes abstraites émergeant de la surface blanche dans Synapsie VI et Tête d’obsidienne IV évoquent sans jamais s’en approcher complètement des entités minérales ou végétales, des paysages rêvés, dans une impression floue de déjà-vu.

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