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La noche oscura

19 Jan - 03 Mar 2018
Vernissage le 18 Jan 2018

L’exposition « La noche oscura » à la galerie parisienne Binome dévoile une série de photographies d’Anaïs Boudot mêlant éléments naturels et architecturaux, et digital et argentique dans une évocation empreinte de mysticisme.

L’exposition « La noche oscura » à la galerie Binome, à Paris, présente la série de photographies du même titre d’Anaïs Boudot qui tente de saisir à travers des images teintées de mystère des lieux de passage secrets vers une vérité supérieure.

La noche oscura, une série photographique d’Anaïs Boudot

L’exposition dévoile le nouveau corpus d’œuvres d’Anaïs Boudot, réalisé dans le cadre d’une résidence à l’Académie de France à Madrid, la Casa de Velazquez et plus particulièrement lors de ses promenades à travers l’Espagne où les éléments naturels, essentiellement des cailloux, et les éléments architecturaux qu’elle photographie se confondent dans l’intense lumière solaire et laissent dans la mémoire des impacts de formes et de contours.

La série La noche oscura (La nuit noire) est composée de deux grands ensembles photographiques à travers lesquels Anaïs Boudot combine techniques numérique et argentique, lumière naturelle aveuglante et lumière artificielle, en atelier. Le premier groupe rassemble des images de lieux de cultes, d’habitation et de passages dans diverses villes espagnoles. Ces éléments architecturaux captés en noir et blanc, se détachant sur des aplats d’obscurité impénétrable, brouillent la limite entre le jour et la nuit, le positif et le négatif, et invitent à s’approcher de la frontière du visible.

Les photographies d’Anaïs Boudot ouvrent le regard au mysticisme

Le second groupe, dominé par les teintes dorées, offre un lumineux contre-point aux sombres et mystérieuses architectures. Ces photographies prises dans les parcs naturels de la sierra ibérique isolent des détails de nature, où les pierres et la végétation s’entremêlent. Prises en format digital, ces images ont ensuite été transformées en négatifs argentiques, sources de tirages sur plaque de verre. Relevées d’or, ces pièces deviennent semblables à des objets précieux ou à des icônes dont les tracés complexes amènent le regard à douter de ce qu’il voit, et à tendre vers un certain mysticisme.

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