ÉCHOS
01 Jan 2002

05.02.06. Lauréats de la Fondation Gan pour le Cinéma 2005

Créée en 1987, lors du 40e festival de Cannes, La Fondation Gan pour le Cinéma, fondation d’entreprise de Groupama SA, est devenue l’un des principaux partenaires privés du cinéma français. En ce début d’année 2006, elle révèle les lauréats de son concours de scénarios de l’année 2005.

Le 7e art, de plus en plus fragilisée par une production hollywoodienne de masse, a plus que jamais besoin de volonté pour le soutenir dans sa diversité et sa qualité. C’est à cela que s’emploie la Fondation Gan pour le Cinéma. Son mécénat est d’autant plus louable qu’il accompagne l’ensemble de la chaîne de production cinématographique: la création, la distribution, l’exploitation et la restauration de films.

Les projets soutenus par la fondation sont les premiers long métrage fiction d’un réalisateur. Chaque année, elle prime 5 à 6 scénarios, qu’elle aide à réaliser en allouant la somme de 60000 euros à chacun d’eux. Depuis 1987, plus d’une centaine de films ont vu le jour sur nos écrans de cinéma grâce à son concours. Nombre d’entre eux ont été reçu avec enthousiasme par le public, comme Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro ou Microcosmos de Claude Nuridsany et Marie Pérennou.

En janvier, elle a annoncé les six lauréats 2005: L’Année suivante, L’Enfance du mal, Nos retrouvailles, La Vague noire, Un don du ciel, La Vie petite. (Pour de plus amples informations sur ces scénarios, rendez-vous sur le site de la fondation) Les prochaines commissions pour le concours de scénarios 2006 auront lieu le 13 avril, 13 juillet et 13 octobre.

La Fondation est aussi présente sur les fronts de la distribution et de l’exploitation. Elle intervient auprès d’une vingtaine de festivals de films en France (Rencontres Cinémas d’Amérique Latine à Toulouse)mais aussi à l’étranger(La Mostra de Venise), en leur apportant un soutien financier. Elle parraine au Festival de Cannes le Prix Un certain regard à destination de la distribution française. Le cinéma le Max Linder à Paris continue d’être un lieu de rencontres exceptionnelles avec acteurs et réalisateurs de renoms, organisées par la fondation.

Son action en faveur de la restauration de films clôture cette politique de mécénat: après les 400 coups de François Truffaut en 2004, elle a participé en 2005 à la restauration de Mon oncle de Jacques Tati.

Partenaire privilégié du cinéma français, son action de mécénat s’avère essentielle, face aux nombreuses difficultés rencontrées par les réalisateurs de premiers longs métrages et pertinente par la qualité de ses choix et les formes multiples de son soutien.

Carole Boyer

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