ÉCHOS
01 Jan 2002

04.10.07. Le Havre : faisons-nous beau pour l’UNESCO

La ville du Havre vient de signer la première convention de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) destinée à financer la réhabilitation des quartiers en difficulté. D’un montant de 301 millions d’euros, cette convention porte sur les grands ensembles des quartiers Nord de la ville qui ont été construits dans les années 1960-1970.

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La ville du Havre s’engage ainsi à démolir 1742 logements et à en reconstruire tout autant. Philippe Van de Maele, directeur général de l’ANRU, assure que 80 conventions seront signées d’ici la fin de l’année 2004. Mais les villes candidates ne semblent pas se presser. En effet, les contraintes sont nombreuses : transformation en ville chantier, habitations de transit pour les populations délogées (près de 6 000 au Havre), coûts de construction plus importants que l’enveloppe proposée, retard, rivalités politico-financières…

Signant la première de ces conventions, Le Havre endosse non seulement le rôle de ville test, mais également celui de cité audacieuse et suicidaire. En effet, candidate à l’inscription au patrimoine mondiale de l’UNESCO, il est peu probable que l’avis prononcé en juillet 2005 lui soit favorable. Comment obtenir cette consécration lorsque l’on croule sous les travaux et les difficultés financières ? Voici 5 ans que la cité portuaire engage des efforts considérables pour valoriser son patrimoine architectural, exploiter ses ressources industrielles et faire part de son enthousiasme culturel. Ce parti pris aujourd’hui pèsera certainement sur l’avis de l’UNESCO. Tout est possible : les liftings sont parfois des réussites !

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