Françoise Pétrovitch

Françoise Pétrovitch

Françoise PÉTROVITCH — née le 27 mai 1964 à Chambéry (France). Vit et travaille à Cachan (France).

Françoise Pétrovitch est une artiste contemporaine française qui explore une certaine iconographie de l’adolescence. Son travail embrasse peinture, dessin, fresque murale, vidéo, sculpture-installation, son, livre, gravure… Autrement dit, Françoise Pétrovitch déploie un univers singulier, au moyen de différents media. Une certaine naïveté, ou fraîcheur acidulée, se dégage de ses Å“uvres. Tout en soulignant l’ambiguïté de cette apparente simplicité candide. Dans la veine des mythologies personnelles, l’Å“uvre de Françoise Pétrovitch s’articule autour de motifs récurrents.

Françoise Pétrovitch : l’ambiguïté diaphane du dessin et des aquarelles

Motifs récurrents, les lapins et oiseaux constellent les Å“uvres de Françoise Pétrovitch. Ils accompagnent le florilège d’adolescents et enfants qu’elle croque dans ses Å“uvres. Au point, parfois, de combiner l’oiseau et le lapin en forme de canard-lapin quasi-accidentel. Nonchalante évocation de l’emblème, chère à Ludwig Wittgenstein, de l’ambiguïté. Dans la série Verdure (2014-2015), des aquarelles aux tons pastel et aquatiques font émerger autant d’Ophélies diaphanes, diluées dans la pop culture. Magnifiant l’éphémère pérenne de l’enfance, Françoise Pétrovitch plonge le spectateur dans une expérience trouble. La pure innocence (des enfants, des bonhommes de neige, des oiseaux, des lapins…) glisse parfois vers une forme de réminiscence de films d’horreur. Lorsque les yeux des adolescents se transforment en étendues vides (Présentation, 2005), cerclées de rouge (dessin sans titre, 2013). Ou lorsque, par jeu, les enfants se masquent et se déguisent en squelettes (série Garçon au squelette, 2013).

Une présence singulière et internationale

Depuis le milieu des années 1990, Françoise Pétrovitch expose son travail sur les différentes scènes de l’art contemporain. Ses Å“uvres font partie des collections du Centre Pompidou Paris, du MAC VAL, de différents FRAC, du Musée de la Chasse et de la Nature (Paris), de la Fondation Emerige ainsi que de la Fondation Leclerc… Elles sont exposées dans les musées, centres d’art et galeries du monde entier (Manille, Hong Kong, Palerme, Kiev, Hambourg, Gand, Belgrade, Monaco, Salzbourg, Daejeon, Jakarta, Chodorowicz, Maastricht, Reykjavík, Berlin, New York, Paris, Bruxelles…). Forte de cette visibilité internationale, en 2015 Françoise Pétrovitch a ainsi été sélectionnée par le National Museum of Women in the Arts (Washington) pour participer à la quatrième édition de « Women to Watch », (« Organic Matters—Women to Watch 2015 »).