ART | EXPO

C’est pas grave

23 Juin - 26 Août 2018
Vernissage le 23 Juin 2018

L’exposition « C’est pas grave » à La Criée centre d’art contemporain, à Rennes, dévoile une nouvelle série d’aquarelles de Vincent Gicquel, des dessins tragi-comiques qui portent une lumière crue sur la place de l’homme dans la société et dans le monde.

L’exposition « C’est pas grave » à La Criée centre d’art contemporain de Rennes présente une série inédite d’aquarelles de Vincent Gicquel à travers lesquelles l’artiste explore la place de l’homme dans la société et dans le monde.

C’est pas grave : une série inédite d’aquarelles de Vincent Gicquel

Cette première exposition personnelle de Vincent Gicquel dans un centre d’art, est l’occasion pour lui de réaliser une série de grandes aquarelles et donc de quitter le terrain de la peinture qu’il explore plus habituellement. Ces nouvelles œuvres intitulées C’est pas grave témoignent de la place également importante qu’occupe le dessin dans sa pratique.

Le dessin, le plus souvent pratiqué à l’aquarelle par Vincent Gicquel, constitue pour lui un à côté de la peinture et ce de diverses manières : étude préparatoire, transcription rapide sur le papier d’une idée soudaine ou au contraire idée longuement ressassée que le trait du dessin met en forme, ou encore exutoire provisoire des échecs de la peintures et des impasses elle mène parfois.

Avec la série C’est pas grave, Vincent Gicquel observe la comédie humaine

Avec cette série de grandes aquarelles, Vincent Gicquel poursuit l’exploration de ses thèmes de prédilection, qui sont autant les fruits de réflexions de l’artiste que de l’individu. En effet, si ces œuvres renvoient à un questionnement sur la place du motif décoratif dans la peinture et sur celle de la figure dans la composition, c’est surtout le statut tragi‑comique de l’homme que Vincent Gicquel ne cesse de souligner.

Le dessin C’est pas grave #1 montre deux hommes se suivant dans des postures animales, le premier tenant une tête tel un trophée. Dans C’est pas grave #7, deux autres hommes sont juchés sur un mur qu’ils semblent vouloir franchir. Les personnages, peints dans des teintes irréelles, systématiquement nus et dont la tête sans cheveux évoque un simple crâne, symbolisent par leur attitude primaire ou absurde la place pitoyable et ridicule de l’homme dans la société et dans le monde. A travers ces dessins, Vincent Gicquel se fait l’observateur acerbe de la comédie humaine.

 

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