ART | EXPO

Triangles

06 Avr - 26 Mai 2018
Vernissage le 05 Avr 2018

L’exposition « Triangles » à Néon, à Lyon, présente, dans le cadre de « Conversations Montréal | Lyon », une installation de Tricia Middleton, des vidéos de Noémi McComber et des peintures d’Isabelle Guimond. Les œuvres de trois artistes montréalaises qui s’interrogent sur les modes d’opposition possibles à l’ « établi ».

L’exposition « Triangles » à Néon, à Lyon, réunit une installation de Tricia Middleton, des vidéos de Noémi McComber et des peintures d’Isabelle Guimond pour un dialogue autour de la notion d’ « établi » et des postures qui peuvent être adoptées face à lui.

L’expo « Triangles » réunit trois artistes montréalaises

L’exposition « Triangles » s’inscrit dans le cadre du projet « Conversations Montréal | Lyon » qui associe les deux villes dans une mise en lumière réciproque de leur scène artistique respective. Des résidences, des créations in situ et des expositions vont ainsi permettre de découvrir des artistes montréalais à Lyon au cours du printemps puis inversement ensuite à Montréal.

Les performances filmées de Noémi McComber issues de la série Mise en échec et celle intitulées Sur le principe de la négation s’inscrivent dans le travail que mène l’artiste montréalaise sur la façon dont l’individu réagit face aux contraintes sociales et physiques. Dans la continuité de ses observations visant à déterminer l’espace dont dispose une personne ou un groupe en fonction des règles implicites à tout contexte social, elle adopte cette fois un point de vue féministe pour étudier la place de l’individu dans la sphère sociale et révèle la lutte de pouvoir qui se déroule dans l’intimité domestique.

Tricia Middleton, Noémi McComber et Isabelle Guimond imaginent les formes d’opposition à l’établi

Les peintures Rêve! Baby rêve! et My Bag Lady d’Isabelle Guimond explorent elles aussi les espaces humains, sociaux, politiques et urbains. En partant de micro-contextes et suivant un principe d’autofiction, ces peintures retranscrivent les errances de l’artiste à travers son quartier montréalais qui devient le socle de narrations et de récits en forme de critique sociale et politique.

La pratique de Tricia Middleton explore la matière et son inexorable destruction. Réalisées à partir d’innombrables objets et matériaux qu’elle collecte et assemble, ses sculptures et installations renvoient à travers leur aspect informe l’image d’une culture fondée sur la production et la consommation sans frein de biens prétendument utiles mais jetables. L’installation in situ Holes que Tricia Middleton a créée pour l’exposition entremêle des photographies, objets et matériaux divers en un ensemble coloré qui s’affirme comme la négation de la passivité de la matière et revendique une intention sensible de celle-ci.

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