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Summertime love

12 Juin - 24 Juil 2010
Vernissage le 12 Juin 2010

La galerie Michel Rein présente un florilège d'oeuvres de ses artistes emblématiques de la galerie, traitant notamment de la fétichisation de la mode ou de la pornographie.

Jean-Pierre Bertrand, Delphine Coindet, Jean-Charles Hue, Didier Fiuza Faustino, Hans-Peter Feldmann, Sylvie Fleury, Didier Marcel, Orlan, Franck Scurti, Ida Tursic, Wilfried Mille, Christian Ward, Raphaël Zarka
Summertime love

La galerie Michel Rein présente une exposition estivale réunissant un florilège d’oeuvres des artistes de la galerie.

Jean-Pierre Bertrand
Acid Juicy, 2006, est une association de deux ensembles de lettres-mots en néons, placés l’un sous l’autre dont l’un est en lettres blanches et l’autre en lettres jaunes. Pour Jean-Pierre Bertrand, «ces ensembles de lettres accompagnent les surfaces, les somment de révéler leur jouissance à apparaître qui n’a d’égal que l’effet de leur propre disparition à l’intérieur du cadre. Ils sont en résonance avec le phénomène du vivant dans une dualité énigmatique ».

Delphine Coindet
Dans Fontaine, 2000, l’eau se fige, au cœur du cliché, dans un bleu piscine; le minimalisme radical de Delphine Coindet n’exclut pas la fiction dans la construction de la forme.

Didier Fiuza Faustino
Naked Lunch, 2010, est un objet ambigu à la fonction indéterminée et à l’esthétique sculpturale. Il invite le corps à adopter différentes postures jusqu’au point de total abandon. Introduit dans l’espace comme un objet-meuble, il brouille la distinction entre public et privé par sa valeur à la fois fonctionnelle et contemplative.
Heaven, 2010, est une perturbation infinitésimale d’une surface monochrome blanche, une apparition à la fois fragile et symbolique d’un idéal inaccessible.

Hans-Peter Feldmann
Three Gracies, relief en plâtre peint, rejoint les œuvres de Feldmann inspirées par des sculptures classiques de l’histoire de l’art, à l’image de David et Venus. Peinte en couleurs artificielles, elle suggère quelque chose de bon marché, évoquant le kitsch.

Sylvie Fleury
Alaïa Shoes, 2003, chaussures en bronze, montre plus d’amour que de haine pour les objets. L’artiste joue avec la fétichisation de la mode, des formes et des marques, consciente de leurs significations cachées et de leurs nuances.

Jean-Charles Hue
«Alors que Parabellum girl enlace entre ses jambes Sunny boy, celui-ci passe une commande de puchkas (flingues). C’est un cérémonial qui unit la danse, une idole faite de «lipstick traces» et le spectre d’une arme. Les forces et les formes s’unissent pour ne former plus qu’une Parabellum girl, 2003.» Jean-Charles Hue

Didier Marcel
Sans Titre, 2008, tronc d’arbre blanc à l’écorce poudreuse, repose sur un piètement chromé, un marquage fluorescent évoque le tag urbain et/ou le marquage forestier.

Orlan
Les Å“uvres de la série «Skaï and Sky and Video», 1983, empruntent leur iconographie à l’histoire de l’art occidental. Quête de l’identité féminine et critique des pressions religieuses.

Ida Tursic & Wilfried Mille
Facial Abstract 4, 2010, met en scène un visage de femme et l’érotisme qui s’en dégage, en utilisant une image typique de la pornographie, dans une explosion somptueuse des sens et par une mise en scène luxuriante et baroque.

Franck Scurti
I Love you = Uno, 2000 est constitué de fleurs en tissus peintes aux couleurs et emblèmes de différents pays. Comme une pousse émergeant du sol, chaque drapeau se divise en un nombre de bourgeons territoriaux et semble être absorbé par cette forme naturelle, ce qui dénonce leur construction artificielle. Rassemblées en bouquet, ces fleurs présentent un univers géopolitique satirique.

Christian Ward
Untitled (Love), 2009 est un dessin, au principe géométrique, réalisé au crayon de couleurs.

Raphaël Zarka
Ptolémaïques 2, 2009, est une oeuvre composée de trois bilboquets posés sur une étagère en merisier et en cuivre, évoquant la terre magnétique de Galilée que l’on retrouve dans les tirages photographiques que Raphaël Zarka a réalisés au Musée d’Histoire de la Physique de l’Université de Padoue, ainsi qu’une référence à la collection de bilboquets de son père.

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