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Son of…

27 Juin - 22 Sep 2008
Vernissage le 27 Juin 2008

"Son of..." est une tentative d’approche et de dialogue entre la jeune peinture allemande berlinoise et française autour du travail d’Eugène Leroy. Aucun lien formel ne les réunit a priori mais tous ont ce point commun d’offrir et surtout d’ouvrir sur une recherche de la lumière. 

Communiqué de presse
Guillaume Bruère, Thomas Helbig, Eugéne Leroy, Thomas Zipp, André Butzer, Andreas Hofer et Markus Selg
Son of…

Fils de… est une quête de paternité de la peinture et celle en particulier d’Eugène Leroy.

L’exposition « Son of… » est une tentative d’approche et de dialogue entre la jeune peinture allemande berlinoise et française autour du travail d’Eugène Leroy. « Fils de » peut d’abord s’apparenter à une quête de paternité, mais qu’est-elle réellement ?

Quels liens en effet entre les tableaux fabriqués à l’ordinateur de Markus Selg, collages hétérogènes d’images piochées sur internet, ou les œuvres structurées et augmentées par l’adhésion de tissus de Guillaume Bruère et les paysages évanescents construits par la quête de lumière d’Eugène Leroy ?

Quelles potentialités de rapprochement entre l’univers des comics américains consommés et employés par André Butzer et Andreas Hofer et les nus fugitifs et mouvants de Leroy ?

Quelles possibilités nous offrent les constructions, les amalgames autant sculptées que peintes de Thomas Helbig ou de Thomas Zipp et les dessins expressifs et vifs de Leroy ?

En effet, point de citation littérale, pas de mise en situation d’œuvres par rapport à d’autres, au contraire, « Son of… » se veut l’expression la plus directe de la peinture et de son processus de réalisation.

Si chacun de ces artistes trouve en Leroy une figure importante de l’histoire de la peinture, aucun explicitement ne l’invoque ou ne le signale formellement dans leurs œuvres.

La quête de l’œuvre et de la peinture en particulier, dans ce cas là, loin de tout tabous, se construit autour d’une même volonté de dépasser à la fois l’image et la peinture elle-même. Sans autre apport conceptuel que celui de devoir « dépasser », « entrer en quête ».

C’est ce que développe Stephanie Rinke dans l’essai qui est consacré à l’exposition « Im Schmuddeligen das Licht suchen « , « Dans la saleté, rechercher la lumière »: en effet leurs œuvres à tous ont cette caractéristique première à qui ne les a pas encore regardées et lues, de provoquer un sentiment de recul, d’aversion.

Mais tous ont ce point commun d’offrir et surtout d’ouvrir sur une recherche de la lumière. Comme chez Leroy et aussi chez Rembrandt, celle-ci pouvant être lue de deux manières, l’une littérale – la lumière est la couleur – et celle plus conceptuelle de recherche de sublimation, rechercher dans la peinture sa propre rémission et celle du monde.

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