ART | EXPO

Sensus Plenior

16 Oct - 21 Jan 2018
Vernissage le 16 Oct 2017

Dans sa nouvelle œuvre vidéo Sensus Plenior que présentent CAPC à Bordeaux et le Jeu de paume à Paris, Steffani Jemison explore la pantomime du gospel noir américain.

L’exposition « Sensus Plenior » au CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux et au Jeu de Paume à Paris présente le travail vidéo que mène Steffani Jemison sur la culture afro-américaine à travers le prisme de la temporalité.

Steffani Jemison explore la culture afro-américaine

L’exposition s’inscrit dans l’édition 2017 de la programmation Satellite, intitulée « L’économie du vivant ». Cette programmation vise à dresser une nouvelle carte des migrations du monde contemporain en prenant en compte la mobilité permanente des corps, des animaux, des plantes et des biens culturels comme les œuvres d’art. A travers quatre expositions personnelles, elle entend saisir la situation du progrès humain au XXIe siècle en fixant l’expérience vécue.

La programmation de « L’économie du vivant », axée sur les notions de transmission et de préservation de l’histoire en tant que réceptacle de la mémoire vivante et sur les rapports entre les vivants et les morts, entre mémoire et fiction, communautés et civilisations, correspond parfaitement à la démarche artistique investigative de Steffani Jemison qui explore la culture afro-américaine à travers des dispositifs temporels, à la fois photographiques et discursifs.

Sensus Plenior, une recherche autour du mime noir américain

La vidéo intitulée Sensus Plenior (Sens plus large en latin) découle de l’intérêt qu’a Steffani Jemison pour le cinéma muet et marque une nouvelle direction de recherche autour du mime noir américain, dans lequel l’artiste voit un espace qui révèle la mise en scène de soi et les limites du langage au début du XXe siècle. Filmée en noir et blanc selon une construction en plans uniques, la vidéo montre la pasteure Susan Webb en un schéma de répétition, mouvement et improvisation propre aux débuts du cinéma. La vidéo Sensus Plenior est accompagnée d’une bande son de cordes improvisée qui gêne l’ordre narratif. Une certaine étrangeté se dégage de l’ensemble, qui tient au rapport entre distance et intimité qui se tisse au fil de l’exploration du mouvement du corps noir à travers le temps et l’espace que propose Steffani Jemison.

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