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Se souvenir de la lumière

07 Juin - 25 Sep 2016
Vernissage le 06 Juin 2016

Le jeu de Paume présente sous le titre «Se souvenir de la lumière» une sélection d’œuvres des artistes libanais Joana Hadjithomas et Khalil Joreige. Des films, des installations et des photographies qui explorent les enjeux de la représentation et de l’image dans le monde contemporain.

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Joana Hadjithomas, Khalil Joreige
Se souvenir de la lumière

L’exposition «Se souvenir de la lumière» présente au Jeu de Paume à Paris les travaux des artistes libanais Joana Hadjithomas et Khalil Joreige: des œuvres de la fin des années 1990 à aujourd’hui, dont deux pièces inédites.

Le parcours de l’exposition est scindé en cinq étapes chacune correspondant à une question précise : Quel impact la violence et la guerre peuvent-elles avoir sur les images? Comment concrétiser l’invisible à travers la latence et la persistance des images? Comment les images peuvent-elles détourner l’imagination et le regard? Les images virtuelles des réseaux Internet peuvent-elles devenir la rumeur du monde? Comment opposer la poésie au désordre du monde actuel?

Ces interrogations s’inscrivent dans le projet artistique de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige qui, par les films, les installations et les photographies, s’intéressent aux images et à leurs rapports aux imaginaires et à l’écriture de l’histoire. Nourris par leur propre histoire nationale, ils abordent cependant ces questions au-delà des frontières du Liban en utilisant à la fois des éléments de fiction et de documentation, des archives politiques ou familiales…

Par leurs installations comme par leurs films Joana Hadjithomas et Khalil Joreige abordent les notions de territoire, géographique comme individuel, d’histoire et de temporalité pour analyser la façon dont s’élabore la narration contemporaine à travers les images. Ils comptent sur notre réceptivité, sur notre capacité à nous émouvoir et à réfléchir devant les images pour susciter en nous un rapport critique et actif.

Au travers des images, c’est la complexité du monde contemporain qui est en jeu. La dimension politique et théorique des images n’est toutefois pas contradictoire avec les qualités esthétiques et poétiques des œuvres présentées.

Vernissage

Lundi 6 juin, 18h-20h30.

critique

Se souvenir de la lumière

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