ART | EXPO

Partitions Régulières

04 Fév - 20 Mai 2018
Vernissage le 03 Fév 2018

L’exposition « Partitions régulières » au Frac Franche-Comté de Besançon, présente des œuvres de Raphaël Zarka : des sculptures modulaires, des photographies, des collages, des dessins et des vidéos à travers lesquels le plasticien explore la persistance et la migration des formes à travers le temps et les usages.

L’exposition « Partitions régulières » au Fonds régional d’art contemporain Franche-Comté, à Besançon, rassemble des sculptures, photographies, collages, dessins et vidéos de Raphaël Zarka.

Les Partitions Régulières, des sculptures modulaires aux formes savantes

Les Partitions Régulières qui donnent son titre à l’exposition sont des sculptures issues du projet Paving Space de Raphaël Zarka. Comme celles de La famille Schoenflies, il s’agit de sculptures modulaires réalisées en bois selon des formes inspirées par les modèles qu’a conçus le mathématicien et cristallographe Arthur Schoenflies. Ces sculptures sont représentatives de l’enjeu de la démarche de Raphaël Zarka : montrer comment des formes savantes perdurent à travers le temps et les usages, même populaires, et les ramener dans le champ de l’art.

Pour réaliser ses Partitions Régulières, Raphaël Zarka s’est approprié les formes scientifiquement établies par Arthur Schoenflies, pour les utiliser à des fins sculpturales en modifiant leur échelle et leurs matériaux. Il en résulte deux types de réalisations. Le premier tend à mettre en valeur la singularité formelle des blocs, comme avec la série La Famille Schoenflies, sept petites sculptures en merisier aux allures de cristaux de bois posées sur le sol.

Raphaël Zarka explore la migration des formes à travers le temps et les usages

Une sculpture « instrumentale » exposée au centre d’une salle, en dialogue avec des peintures d’Hugo Schüwer Boss, relève du second type de réalisations de Raphaël Zarka à partir des modèles d’Arthur Schoenflies. Est mis en avant ici le potentiel combinatoires des modules, exploré à travers diverses configurations d’un même module sous forme de « sculptures instrumentales » servant à effectuer des figures de skateboard.

Les collages intitulés Monte Oliveto, réalisés en marqueterie de papiers encrés, reproduisent à l’échelle 1 de faux marbres peints du Grand Cloître du monastère de Monte Oliveto en Toscane. Leurs motifs géométriques semblent croiser recherche mathématique et expression artistique. Comme le film Topographie anecdotée du skateboard, ils constituent une autre illustration de la démarche de Raphaël Zarka qui s’intéresse à la migration des formes à travers différents champ d’application.

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