ART | EXPO

Pyramidal, hauts-reliefs, travaux in situ et situés, 2017

12 Oct - 25 Nov 2017
Vernissage le 12 Oct 2017

L’exposition « Pyramidal, hauts-reliefs, travaux in situ et situés, 2017 » à la galerie parisienne Kamel Mennour, dévoile de nouvelles œuvres de Daniel Buren qui revisitent la forme mythique de la pyramide ainsi qu’un film-fleuve dans lequel l’artiste revient sur son travail depuis les années 1960.

L’exposition « Pyramidal, hauts-reliefs, travaux in situ et situés, 2017 » à la galerie kamel mennour, à Paris, présente de nouvelles œuvres de Daniel Buren : des sculptures qui offrent de nouveaux points de vue sur la forme emblématique de la pyramide et un film qui revient sur son œuvre depuis ses débuts.

Daniel Buren revisite la forme mythique de la pyramide

Les dernières sculptures de Daniel Buren adoptent de nouvelles perspectives sur une forme devenue mythique : celle de la pyramide. Formant des hauts-reliefs sur les murs de la galerie, par panneaux triangulaires ou rectangulaires, des pièces pyramidales sont disposées en quinconce. Leurs faces sont uniformément colorées, couvertes de miroir ou encore ornées des bandes noires et blanches de 8,7 centimètres de large qui constituent la signature de Daniel Buren depuis 1968.

Ce célèbre outil visuel participe ici une nouvelle fois à des œuvres où le regard doit se lancer à la recherche de repères inédits. Les prismes déroutants créés par les plaques de miroir, les reflets lumineux et les surfaces de couleurs ou de rayures intercalées réinitialisent la forme de la pyramide par le biais d’un modus operandi qu’exprime dans le titre de l’exposition le terme « pyramidal ».

Des œuvres à la fois in situ et situées

Le titre de l’exposition, « Pyramidal, hauts-reliefs, travaux in situ et situés, 2017 », évoque le double statut des pyramides réalisées par Daniel Buren. Chacune d’elles est à la fois in situ et située, c’est à dire qu’elle dépend entièrement du lieu qui l’accueille et de la présence du visiteur, mais qu’elle peut également se métamorphoser en une nouvelle œuvre, aussitôt qu’elle entrera en contact avec un environnement différent.

L’exposition présente aussi le film-fleuve À contre-temps, À perte de vue, dans lequel Daniel Buren revient durant sept heures et demi sur une partie de ses travaux depuis 1960, à travers des photographies, des films, des entretiens, des souvenirs, des critiques, des textes théoriques et des explications.

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