ART | EXPO

Douglas Gordon, Pretty much every film and video work from about 1992 until now

07 Mar - 20 Déc 2014
Vernissage le 06 Mar 2014

Compilation de toutes les œuvres vidéo de l’artiste depuis 1992, l’œuvre Pretty much every film and video work from about 1992 until now comprend 82 vidéos réparties sur 101 moniteurs posés sur des caisses de bière. L’artiste interroge dans son travail la notion de mémoire et l’aspect conceptuel du temps, de la durée d’une œuvre jamais terminée.

Douglas Gordon
Pretty much every film and video work from about 1992 until now

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente dans ses collections permanentes, une installation spectaculaire de Douglas Gordon: Pretty much every film and video work from about 1992 until now. L’œuvre qui appartient au musée depuis 2003 vient d’être considérablement enrichie par 43 nouvelles vidéos de l’artiste.

Le musée devient ainsi le plus grand dépositaire du travail vidéo de Douglas Gordon. Cette présentation vient s’ajouter aux autres grands ensembles du musée tels que la Fée Electricité de Raoul Dufy, les deux Danses d’Henri Matisse ou la Réserve des Enfants de Christian Boltanski.

L’œuvre Pretty much every film and video work from about 1992 until now exposée dans plusieurs grandes villes depuis 1999, a été acquise en 2003 par le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris et présentée en 2006 dans ses collections. Elle consiste en une compilation de toutes les œuvres vidéo de l’artiste depuis 1992. Dotée en 2003 d’une quarantaine de films, elle comprend désormais 82 vidéos réparties sur 101 moniteurs posés sur des caisses de bière. L’artiste interroge dans son travail la notion de mémoire et l’aspect conceptuel du temps, de la durée d’une œuvre jamais terminée.

Douglas Gordon qui a exposé à l’ARC/Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 2000, travaille essentiellement la vidéo, mais aussi la photographie, le texte, la performance, l’installation. Ses installations vidéo se réfèrent souvent à des classiques du cinéma. Ainsi, 24 Hours Psycho (1993) ou Feature Film (1999) sont des références directes à Vertigo (1958) et Psychose (1960) d’Alfred Hitchcock. En modifiant la perception de ces œuvres, il les place hors du temps, hors de l’image, «hors-limites», et en propose une nouvelle lecture. L’artiste aborde des thèmes récurrents dans son œuvre: innocence, culpabilité, fait et fiction, vie et mort, bien et mal, tout en traitant la question de l’identité. Il fait appel au spectateur en sollicitant sa mémoire et les souvenirs d’images fragmentées.

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