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01 Jan 2002

Pour Christophe Girard (PS), succéder à Christine Albanel serait «une reconnaissance».

La politique d’«ouverture» bat son plein: Christophe Girard, adjoint PS à la culture aux côtés de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris,  est pressenti pour prendre la tête du ministère de la Culture. Carla Bruni aurait suggéré sa  candidature. L’intéressé ne «sait pas» ce qu’il répondrait si le Président de la République le contactait...

Par Alice Groult

Le Journal du dimanche (JDD) du 17 mai 2009 révèle que le nom de Christophe Girard, adjoint PS à la culture à la mairie de Paris, circule dans les couloirs de l’Élysée pour succéder à Christine Albanel.

Le JDD explique que «la loi Hadopi a jeté le trouble entre le Parti socialiste et les artistes» et que «l’Élysée cherche à transformer l’avantage en plaçant une personnalité de gauche au sein du ministère de la Culture».

Dans une interview donnée au site Le Post le 18 mai, Christophe Girard ne confirme ni ne dément cette rumeur: «Je ne sais pas ce que cela fait quand le Président vous appelle».  Il précise simplement : « La dernière fois que j’ai croisé [Nicolas Sarkozy], il m’a dit bonjour par mon nom», et reconnaît que sa «prise de position modérée» dans le débat sur la loi Hadopi pourrait jouer en sa faveur.

On imagine assez bien quelle serait la déception d’autres socialistes, comme Jack Lang, qui a pourtant défendu la loi Hadopi comme aucune autre personnalité de gauche. Mais Christophe Girard d’expliquer que le gouvernement ne souhaite pas intégrer un socialiste «historique », que l’idée serait davantage de «lancer un nouveau nom».

La politique d’ouverture de l’UMP se poursuivrait donc bel et bien… Pourtant, le rôle d’anciennes personnalités de gauche qui sont aujourd’hui au sein du gouvernement, comme Bernard Kouchner ou Eric Besson, évoque davantage celui du laquais que du ministre à proprement parler.

On comprend bien pourquoi Christophe Girard s’efforce de modérer son enthousiasme et conclut l’interview par cette phrase: «Il faut garder la tête froide».

A lire :

— Le Journal du dimanche, 17 mai 2009
— Interview de Christophe Girard sur Le Post

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