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Photo Mystère

26 Jan - 16 Mar 2008

Dans le cadre du Festival Les Visiteurs du Noir à Granville et avec le partenariat du Frac Basse-Normandie, le Musée d’art moderne Richard Anacréon présente un ensemble de photographies d’artistes contemporains anglo-saxons.

Communiqué de presse
Photo Mystère

A l’occasion du 13e Festival les Visiteurs du Noir à Granville «  L’Assiette anglaise », l’exposition «Photo mystère», organisée en partenariat avec le Fonds Régional d’Art Contemporain de Basse-Normandie, présente des photographies d’artistes contemporains anglais ou anglos-saxons.
Martine Aballéa, Alain Bublex, Nancy Burson, Lynne Cohen, Hannah Collins, Robin Collyer, Karen Knorr…, des personnalités artistiques différentes, mais dont les œuvres plongent le spectateur dans un univers mêlé d’énigme, d’imaginaire, de rêve et d’étrangeté. Cet ensemble de fiction, cependant bien réel, encore jamais présenté autour de cette thématique, est visible au Musée d’art moderne Richard Anacréon jusqu’au 16 mars.
Cœur sensible s’abstenir !

Martine Aballea
Espoirs moisis, Compassions fétides, Chagrins infestés, Larmes caustiques, 1995 de la série Epaves du désir. Photographies noir et blanc coloriées, texte sérigraphié.
L’étrangeté s’infiltre dans les photographies de Martine Aballéa, le monde végétal y occupe une place dominante.
Pour la série Epaves du désir, elle a coloré des photographies noir et blanc et leur a associé un texte, empruntant ainsi les codes des affiches publicitaires. Ces paysages ne décrivent pas une réalité, l’artiste cherche à créer des œuvres mélangeant le beau et l’inquiétant, la fiction et la réalité.

Alain Bublex
General Historic, 1996. Technique mixte sur papier, photographies.
Alain Bublex entraîne le spectateur dans des projets où se mêlent des éléments réels et fictifs traités avec rigueur et logique. L’œuvre présentée fait partie d’un projet de construction d’une ville fictive, baptisée Glooscap.

Nancy Burson

Untitled 89-22, 1989. Polaroïd polacolor contrecollé sur carton.
La question de l’identité est au centre des recherches de Nancy Burson, ses moyens d’expression se situent entre l’art et la science. Elle réalise ainsi des photographies de portrait  par assistance informatique à partir de détails de visages de différents individus.

Lynne Cohen
Corridor, 1988; Men’s Club, 1989. Photographie noir et blanc, formica.
Lynne Cohen commence son activité artistique par la sculpture, et choisit d’utiliser la photographie au début des années 1970. Elle entreprend de photographier à travers les Etats-Unis et le Canada des intérieurs de lieux aussi divers que des établissements d’enseignement, de bureaux, de clubs… autant « d’ installations trouvées » qui constituent une typologie originale de l’aménagement du cadre de vie.

Hannah Collins

Nomade II, 1991. Photographie noir et blanc marouflée sur toile.
Hannah Collins réalise des photographies à grande échelle marouflées sur toile et accrochées librement au mur. Les sujets hétérogènes s’ordonnent tels les fragments d’un discours morcelé autour du thème du nomadisme comme mode de pensée, mode d’être au monde.

Robin Collyer

Temperence Street, 1993; Adelaïde Street, 1993. Photographie couleur retouché par ordinateur.
Dans le travail photographique de Robin Collyer, la même thématique se déploie,  celle de l’expérimentation du réel par des opérations d’effacements, de reconstitution, de disparitions. Il cherche dans son œuvre à mettre le doute, à déstabiliser le spectateur. La ville de Toronto constitue l’une des matières de son œuvre.

Philip-Lorca Dicorcia
Tokyo, 1994. Photographie ektacolor print.
En 1992, Philip-Lorca DiCorcia entreprend de photographier des vues urbaines de grandes capitales. Abandonnant le contrôle total de la composition de l’image, il se limite au choix du site et à l’élaboration du dispositif d’éclairage. Ainsi au sein d’un environnement, les passants semblent être des figurants d’une fiction généralisée du réel, personnages isolés, comme incrustés dans l’espace de la rue.

Fariba Hajamadi

Bed of Razors / Swarms of reasons, 1993. Photo émulsion sur panneau de frêne.
Le travail photographique de Fariba Hajamadi est empreint d’une réflexion sur l’image, celle-ci doit être selon l’artiste « travaillée comme les mots d’une phrase », approche qualifiée de conceptuelle. Ses œuvres présentent un univers complexe, ambigu, utilisant des montages où se juxtaposent des images provenant de lieux différents.

Karen Knorr
The Analysis of Beauty, 1988. Photographie cibachrome et cadre en bois avec plaque de cuivre.
Karen Knorr réalise des ensembles d’images ambiguës, à la fois critiques et fascinées, distantes et sensuelles où le regard posé sur une culture de la mémoire et de la tradition est en même temps celui de la plus extrême modernité en ce qu’il se laisse traverser par l’ironie.

Langlands et Bel
l
League of nations, 1993 (Palais des Nations de Genève).
Depuis le début des années 1980, Langlands et Bell explorent l’architecture dans ses contradictions et ses enjeux historiques, économiques et politiques, au travers de planométries détournées, présentées verticalement comme des tableaux ou insérées dans les éléments de mobilier. Les œuvres deviennet des mises-à-plat d’espaces architecturaux dont chaque plan est un programme codé, métaphorique et idéologique qui dévoile une sructure, une organisation mentale.

Mac Adams
Half Truths, Untitled 3, 2002. Diptyque, photographie noir et blanc.
Mac Adams utilise la photographie pour créer des fictions dont le thème central est le crime. Il réalise des suites de courts récits en images dont le décryptage sollicite l’imaginaire et met à l’épreuve le regard du spectateur. Il puise au répertoire d’images et d’intrigues de la presse de faits divers, de la littérature policière et du film noir.

Duane Michals
René Magritte, 1965. Photographie noir et blanc.
Truffaut, 1981. Photographie noir et blanc.
Claes Oldenburg, 1982. Photographie noir et blanc.
Duane Michals ne photographie pas, il réimagine et met en scène l’image fixée dans ses rêves éveillés. Ses photographies ne nous donnent pas un reflet de la réalité, mais une réflexion de l’artiste. Sa démarche le rapproche plus du conteur que du reporter. Pour photographier la vie, il doit la mettre en scène.
 
 
 

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