ART | EXPO

Il pleut, Tulipe

18 Fév - 13 Mai 2018
Vernissage le 18 Fév 2018

Des vidéos et peintures de sept artistes contemporains sont réunies dans l’exposition « Il pleut, Tulipe » au Crac Alsace, à Altkirch. Ces œuvres ont pour fil rouge l’attention portée par leurs auteurs aux êtres et aux choses à peine visibles ou audibles, aux ombres et aux virtualités avec lesquelles ils entrent en contact et dont ils rendent compte de l’existence.

L’exposition « Il pleut, Tulipe » au Centre régional d’art contemporain Alsace, à Altkirch, rassemble les œuvres de sept artistes contemporains qui s’intéressent aux signes, aux mots et aux images en tant que formes virtuelles existant hors du langage articulé.

« Il pleut, Tulipe », une exposition qui met la lumière sur l’ombre

Les œuvres de Pedro Barateiro, Simon Bergala, Elise Florenty, Marcel Türkowsky, Samir Ramdani, Melanie Smit et Jessica Warboys sont traversées par une même pratique d’écoute de diverses subjectivités qui habitent le monde comme des ombres. Elles relèvent de différents médiums tels que la vidéo et la peinture.

La vidéo The Current Situation de Pedro Barateiro dessine des parallèles entre des éléments apparemment étrangers l’un à l’autre comme la crise financière et la destruction par un insecte des palmiers ornementaux en Europe ; l’effet des politiques d’austérité et celui d’un parasite sur les corps ; la clameur de manifestants devant le parlement portugais et le son d’une tronçonneuse débitant le dernier arbre…

Les méditations vidéo d’Elise Florenty, Marcel Türkowsky et Jessica Warboys

Le film Shadow-Machine d’Elise Florenty et Marcel Türkowsky résulte d’une recherche approfondie sur diverses expériences de communication entre êtres humains et non humains qui ont été réalisées au Japon. De grandes marionnettes y représentent des personnages, animaux, plantes et machines qui ont le sentiment d’être liés et guidés par une même force, mystérieuse et menaçante. Le film engage ainsi une réflexion sur la domination qu’un auteur exerce sur ses acteurs.

Avec son film Body Sleep, Jessica Warboys reprend le principe de ses Sea Paintings, des peintures réalisées en utilisant les effets des éléments naturels, par immersion dans la mer, ajouts de pigments naturels et séchage sur le sable, en captant des images dans le parc de sculptures Parikkala en Finlande, peuplé d’une multitude de figures humaines pétrifiées dans des activités de plein air. Ce lieu que l’artiste Veijo Rönkkönen mit près de cinquante ans à construire et les étranges personnages qui l’habitent, à la fois dynamiques et figés dans le temps, deviennent pour Jessica Warboys l’objet d’une méditation sur les sentiments mêlés d’énergie et de mort.

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