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Le magazine des jours

20 Jan - 14 Avr 2019
Vernissage le 19 Jan 2019

L’exposition « Le magazine des jours » au Centre photographique d'Île-de-France, à Pontault-Combault, offre un dialogue entre des photographies anciennes de Paul Pouvreau et des nouvelles, qu'il a réalisées pour l’occasion. L'occasion de s'attarder sur la pratique singulière d'un photographe qui traque les innombrables signes visuels que génère la société de consommation.

L’exposition « Le magazine des jours » au CPIF, à Pontault-Combault, revient sur le parcours du photographe Paul Pouvreau en associant productions anciennes et récentes.

« Le magazine des jours » : Paul Pouvreau photographie les éléments du quotidien

La démarche de Paul Pouvreau, artiste né en 1956 qui compte parmi plus singuliers de sa génération, se situe à la confluence de la photograpie, de la sculpture, du graphisme, de l’architecture et de la performance. Elle prend appui sur les produits et déchets issus de la société de consommation et du quotidien, selon une pratique qui s’inscrit au-delà de l’héritage du pop art et de l’art conceptuel. Chez Paul Pouvreau en effet,le banal marchand n’est pas réenchanté ni fétichisé mais investigué comme un vivier de signes visuels.

Les photographies de Paul Pouvreau, entre poésie et burlesque

Les photographies de Paul Pouvreau se déclinent depuis le début des années 1980 autour de matériaux et d’objets récurrents tels que la poussière, les emballages en cartons, les ustensiles ménagers, les affiches publicitaires et les sacs plastiques. Ces éléments sont mis en scène dans des compositions qui sont autant d’espaces poétiques que l’on peut rapprocher du registre burlesque et qui renvoient à la situation de l’homme moderne, aux prises non pas avec les éléments naturels ou les imprévus du quotidien, mais avec les innombrables signes que génère la logique commerciale.

Paul Pouvreau traque les signes visuels cachés dans les objets ordinaires

La recherche de Paul Pouvreau est nourrie par une interrogation sur l’implication des signes visuels dans l’espace urbain et dans celui de notre quotidien. Ses photographies construites telles des installations, inspirées par le réel ordinaire mais aussi par l’histoire de l’art, ne se concentrent pas seulement sur les objets mais aussi sur les multiples signes dont ils sont porteurs. Les logos, photographies, textes et formes variées des emballages sont autant de signes visuels qui dialoguent avec l’espace du quotidien.

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