ART | EXPO

Hexagone

14 Oct - 23 Déc 2017
Vernissage le 13 Oct 2017

L’exposition « Hexagone » à la galerie Eva Vautier, à Nice, présente des œuvres existentielles de Nicolas Daubanes. Ses dessins à la limaille de fer, sculptures en sciures ou en silicone et sérigraphies sont sous-tendus par une réflexion sur le caractère fragile et éphémère des êtres et des choses, sur le temps et la liberté.

L’exposition « Hexagone » à la galerie niçoise Eva Vautier présente des dessins, sérigraphies et sculptures de Nicolas Daubanes. Des œuvres traversées par des questions existentielles comme l’impermanence des choses et la liberté.

Nicolas Daubanes explore la condition humaine, la vie et la mort

La pratique de Nicolas Daubanes répond à un questionnement existentiel sur la condition humaine, la vie et la mort, et les principes sociaux qui les déterminent. Ses dernières réalisations, qui s’inscrivent dans des médiums variés comme le dessin, la sérigraphie et la sculpture, ont pour fil rouge une réflexion sur la fragilité, le temps et la liberté.

Les dessins muraux intitulés Façade de la prison Saint Joseph à Lyon et Ensisheim : escalier de détention sont réalisés à la poudre d’acier aimantée, tandis que celui sur papier intitulé Charlette est tracé à la poudre de météorite terreuse. Limaille métallique et terre sèche sont autant de matières volatiles et friables qui permettent à Nicolas Daubanes d’exprimer le caractère éphémère et insaisissable de ce qu’il capte.

Les sculptures et dessins de Nicolas Daubanes symbolisent la fragilité et la liberté

Plusieurs dessins sont le fruit de visites effectuées par Nicolas Daubanes dans des prisons, occupées ou abandonnées. Ils sont réalisés à partir de photographies en limaille de fer déposée par aimantation sur le mur. Cette matière évoque la poussière métallique qui recouvrirait des mains ayant limé les barreaux d’une cellule et symbolise donc l’évasion.

La sculpture intitulée Si si je t’assure qu’on peut faire des battes avec de la sciure représente une batte de base-ball modelée dans de la sciure agglomérée et témoigne de la possibilité de fabriquer une arme à partir de poussières. Ailleurs, la série des Membranes présente des empreintes des murs ou meubles de divers pièces (une cellule carcérale, la cuisine familiale…) prises à l’aide d’un silicone de moulage. La surface qui en résulte est présentée étendue sur un mur ou accrochée sur des tiges d’acier, telle une mue vide et molle portant les traces du passé.

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