ART | EXPO

Ni réponse, ni solution

14 Mar - 25 Avr 2015
Vernissage le 13 Mar 2015

Tantôt menuisier, tantôt maçon ou encore sculpteur, Vincent Mauger convoque tous les matériaux du bâtiment pour réaliser des volumes qui instaurent un dialogue avec l’espace qui les accueille. A l’instar d’un architecte, il agence les espaces, les module, mettant en scène ses «édifices» dans un lieu réinventé et redessiné par l’intervention plastique.

Vincent Mauger
Ni réponse, ni solution

Poursuivant son travail de programmation artistique, Le Portique accueille l’exposition «Ni réponse, ni solution» de Vincent Mauger, dans le cadre du «Mois de l’architecture contemporaine».

Vincent Mauger réalise principalement des sculptures et installations qui redéfinissent les espaces dans lesquels elles s’exposent. Ses œuvres oscillent entre monde physique et monde virtuel. Il puise en effet dans les outils numériques de nouvelles logiques de conception des objets.

Tantôt menuisier, tantôt maçon ou encore sculpteur, Vincent Mauger convoque tous les matériaux du bâtiment, de la brique au bois, en passant par les parpaings et associe techniques de construction artisanales et calcul numérique.

Il réalise des volumes monumentaux qui instaurent un dialogue avec l’espace qui les supporte et les accueille. Le rapport au lieu dirige le travail de l’artiste, oriente ses choix: ses sculptures doivent être un écho visuel, plastique et formel. Leur élaboration est telle qu’elle fait oublier le matériau d’origine, totalement transcendé par la qualité de la mise en Å“uvre.

A l’instar d’un architecte, Vincent Mauger agence les espaces, les module, mettant en scène ses «édifices» dans un lieu réinventé et redessiné par l’intervention plastique.

«Les sculptures de Vincent Mauger ne se contentent pas de prendre place dans un site, elles le mettent sous tension. Le rapport au lieu est une composante intrinsèque du travail de l’artiste, qui prend le parti de questionner l’espace afin d’en révéler les points de rupture ou d’équilibre.

De l’adéquation entre l’espace occupé et le volume proposé naissent des résonances qui sollicitent la sensibilité du spectateur. Celui-ci, happé par le jeu des surfaces, des vides et des pleins, fait l’expérience d’un paysage simulé dont l’échelle oscillerait entre l’infiniment petit et le gigantisme assumé.» (Claire Taillandier)

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