ART | EXPO

Nano

23 Mai - 20 Sep 2003
Vernissage le 23 Mai 2003

«Nano», préfixe de subdivision, thème de l’exposition regroupant Haluk Akakce, Michel Blazy, Carsten Nicolai, Saski Olde Wolbers, Johan Turfjell. Chaque artiste traite, avec différents supports, de l’infini petit.

Haluk Akakce, Michel Blazy, Jean-Gilles Decosterd, Philippe Rahm, Carsten Nicolai, Johan Thurfjell, Saskia Olde Wolbers
Nano

Les «nano» envahissent la galerie Fraîch’Attitude cet été. À l’intérieur d’un espace entièrement scénographié par les deux architectes Suisses Decosterd et Rahm, la galerie se transforme en espace de contemplation du «nano».
Nous entendons parler — ici et là — de nanotechnologie, de nanoscience, de nanoélectronique… Nano faisant communément référence au nanomètre (un milliardième de mètre). Depuis une trentaine d’années des chercheurs explorent le comportement de la matière à l’échelle nanométrique, aux frontières de l’échelle atomique. Pour l’exposition, cinq artistes internationaux permettent d’observer un monde invisible, parfois inventé, à la découverte de l’infini.

> Haluk Akakce
Cet artiste utilise le médium de la photographie et de la vidéo pour inventer un nouveau paradigme paradisiaque où il est impossible de distinguer ce qui est créé par l’ordinateur de ce qui est «fait main». En utilisant et en célébrant ces technologies de pointe, l’image de synthèse et la biologie moléculaire, le travail d’Haluk Akakçe réside dans les contradictions du potentiel technologique. La question, note-t-il, est «Où et comment devrions-nous tirer la ligne entre une réalité qui désire être virtuelle et une virtualité qui imite la réalité?».

> Michel Blazy
Il pose son regard sur des aliments en nous faisant découvrir un véritable microcosme, avec les transformations que peuvent subir les végétaux sous l’assaut d’organismes minuscules.

> Jean-Gilles Decosterd et Philippe Rahm
Ils proposent une scénographie autour de la lumière. Ils composent une série de cinq espaces qui se succèdent selon un parcours linéaire du plus grand au plus petit, du visible à l’invisible, de l’habitable à l’inhabitable, de 670nm à 254nm. Un appauvrissement progressif de la lumière blanche, du visible jusqu’à l’invisible, s’accompagne d’une réduction macroscopique de l’espace. Depuis chacune des chambres, des percements donnent des perspectives plus ou moins grandes, plus ou moins rapprochées sur le travail d’un artiste, comme autant de relations à la vue.

> Carsten Nicolai
Son travail plastique interroge la pratique scientifique propose une série de photographies qui subissent les variations sonores.

> Johan Thurfjell
Il propose une vision inversée du globe terrestre, jusqu’à la vision du noyau.

> Saskia Olde Wolbers
Elle utilise le médium de la vidéo dans laquelle elle construit une fiction narrative vers des mondes où les histoires d’hommes nous interrogent sur notre rapport au temps et à l’espace.

Commissaire
Laurence Dreyfus

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